Nos livres font parler d'eux

Du Saint-Laurent au Rhin

« Une trace d'émerveillement, au beau milieu de l'horreur de cette guerre. »

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Du Saint-Laurent au Rhin

« On en prend la mesure [de la brutalité de la Première Guerre mondiale] dans Du Saint-Laurent au Rhin, de Joseph Alphonse Couture, des carnets judicieusement annotés par l'historien Mourad Djebabla-Brun. [...] Ce témoignage sans fioritures décrit le terrifiant quotidien du front et celui, méconnu, de l'intendance, les jours fugaces passés loin du feu, la démobilisation, puis le rapatriement tant attendu. Fait rare, il n'occulte en rien les horreurs des combats. »

Sébastien Vincent, Le Devoir

Vimy, un siècle d'histoires

La lecture dépassionnée que propose cette première étude en français du mythe de Vimy s'avère salutaire.

Sébastien Vincent, Le Devoir

noms fictifs

Il y a donc beaucoup de tendresse dans ces brefs portraits en vers d’existences sisyphéennes. Il y a aussi, forcément, beaucoup de colère dans ce procès à charge qu’échafaude Sylvestre contre le discours du si-tu-le-veux-tu-le-peux, et autres ubiquitaires phrases toutes faites, qu’affectionne notre époque. On l’entend, étouffé, dans la voix de son narrateur, ainsi que dans celles des usagers, douloureusement lucides, dont ils tentent d’apaiser la souffrance.

Dominic Tardif, Le Devoir

noms fictifs

En quelques pages, l’écrivain réussit à nous rendre attachante chacune de ces existences malmenées par la dépendance et émouvante la relation entre l’intervenant et ses « patients ». Sylvestre réussit aussi le tour de force de toujours se réinventer dans une formule qui aurait pu rapidement devenir redondante. Dans un monde où l’empathie envers son prochain est tout sauf une évidence, noms fictifs se présente comme une oeuvre socialement nécessaire. Un coup de pied dans la cage du système qui laisse souvent les humains en détresse bien démunis. »

Librairie Au carrefour, Denis Gamache

noms fictifs

Enfin, ces portraits, un peu dans l’esprit de Humans of New York, nous mettent face à nous-mêmes, à nos préjugés, à notre propre vide intérieur et parfois même, face à notre manque d’empathie pour ces personnes que nous n’arrivons pas à comprendre. Olivier Sylvestre a réussi un tour de force avec son premier roman, noms fictifs, qui secoue et qui réveille. Toute une découverte!

La recrue, Joëlle Pelletier-Nolet

noms fictifs

Sylvestre, surtout connu pour sa carrière de dramaturge, détient un diplôme en criminologie et œuvre comme intervenant auprès des toxicomanes depuis plus de dix ans. C’est un peu une genèse de cette expérience qu’il nous propose ici, sous la forme de récits. Au menu : des personnages colorés, un peu de misère, le verbe vif, et une profonde dose d’humanité.

Ton barbier, Pierre-Alexandre Buisson

Presse canadienne-française et l’extrême droite européenne (La)

« Au bénéfice d’une thèse de doctorat dont ce livre est tiré, Hugues Théorêt s’est livré à l’exercice patient de dépouiller la presse canadienne-française dans un horizon plus large afin d’y débusquer le tout-venant en ce qui concerne l’extrême droite européenne, en particulier à propos de quatre figures centrales : Mussolini, Hitler, Salazar et Franco. Son effort de synthèse est considérable. Il faut l’en remercier. »

Jean-François Nadeau, Le Devoir

Extramoyen

Avec Extramoyen, Alexis Martin et Pierre Lefebvre proposent une brillante histoire de la classe moyenne. Riche sur la forme comme sur le fond, la pièce se réapproprie l'imaginaire des Trente Glorieuses et le détoure pour mieux en révéler les travers.

Une pièce qui plaira aux amateurs de théâtre comme aux lecteurs d'essais.

Marc-André Lapalice, Les libraires

Quelqu'un

L'auteur du livre-bulldozer Queues nous revient avec un nouvel opus tout aussi éloquent et percutant que l'était le premier avec sa crudité.

À nouveau, on est saisi par la facture littéraire unique de Giguère qui n'est pas un magicien, mais plutôt un mécanicien des mots; son écriture visse, tord, cogne pour faire en sorte que le lecteur ne ressorte pas indemne de la lecture de cette oeuvre sans égale. Un auteur d'exception est assurément né.

Harold Gilbert, Les libraires

Bourassa et Lévesque

Une décisive et pétillante preuve de la puissance de l'image que ce Bourassa et Lévesque de "l'archéologue" de la politique québécoise Alain Lavigne. En 200 pages, savoureusement agrémentées de caricatures et "d'artéfacts" publicitaires (de la chope de bière libérale aux discours colorés, sur 45 tours, du créditiste Camil Samson), il nous immerge, avec bonheur, dans la campagne électorale d'avril 1970, nous offrant les meilleurs sièges pour assister, alors que l'Union nationale, avec son style d'une autre époque, s'éteint, au premier des trois duels entre Lévesque et Bourassa, le tacticien (qui s'impose avec ses "1000 000 emplois") et René Lévesque, le charismatique croyant aux idées, mal à l'aise avec les trucs de marketing (c'était avant les jingles de Stéphane Venne). Le Québec entre dans une nouvelle ère politique.

Christian Vachon, Les libraires

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 3

Magnifiquement illustré, cet ouvrage d'une grande rigueur scientifique permet aux lecteurs de pénétrer ce monde luxuriant, de le découvrir à travers des personnages fascinants, de l'apprivoiser.

, Revue Héritage

Histoire du Mile End

Ce livre fascinant raconte l'histoire des mille vies de ce quartier métissé de 1700 à 2016 auquel s'ajoutent de nombreuses cartes et photographies ainsi qu'une imposante bibliographie et un important index de noms de personnes, de lieux, etc.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Prague

Les lecteurs pourront découvrir ce roman fort, touchant et unique.

Sévryna Lupien, Les libraires

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1

« D’une richesse et d’une qualité́ sans pareil, dans le détail comme pour l’ensemble, cette immense fresque en trois tomes, allant du détour de l’an mille jusqu’à la Confédération de 1867, renferme en ses 925 pages un herbier historique constitué de 79 spécimens de plantes rares et curieuses dont ils nous racontent l’histoire en autant de chapitres captivants. Parcourir ces pages abondamment et merveilleusement illustrées, assorties d’encarts foisonnant de détails pittoresques et d’appendices précieux au plan de la recherche botanique, c’est aller à la découverte d’un florilège fabuleux de plantes et de leurs usages. […] Les trois auteurs, au premier chef Alain Asselin qui a été l’instigateur de cette œuvre monumentale, couronnée du prix d’excellence Marcel-Couture en 2015 pour son audace et son originalité éditoriale, réunissent en leurs personnes une somme de connaissances botaniques et historiques qui fait honneur à cette grande lignée de chercheurs et d’historiens de la botanique qui les ont précèdes. »

René Bouchard, Rabaska

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 2

« D’une richesse et d’une qualité́ sans pareil, dans le détail comme pour l’ensemble, cette immense fresque en trois tomes, allant du détour de l’an mille jusqu’à la Confédération de 1867, renferme en ses 925 pages un herbier historique constitué de 79 spécimens de plantes rares et curieuses dont ils nous racontent l’histoire en autant de chapitres captivants. Parcourir ces pages abondamment et merveilleusement illustrées, assorties d’encarts foisonnant de détails pittoresques et d’appendices précieux au plan de la recherche botanique, c’est aller à la découverte d’un florilège fabuleux de plantes et de leurs usages. […] Les trois auteurs, au premier chef Alain Asselin qui a été l’instigateur de cette œuvre monumentale, couronnée du prix d’excellence Marcel-Couture en 2015 pour son audace et son originalité éditoriale, réunissent en leurs personnes une somme de connaissances botaniques et historiques qui fait honneur à cette grande lignée de chercheurs et d’historiens de la botanique qui les ont précèdes. »

René Bouchard, Rabaska

Espions des Lumières (Les)

« Le corpus d’archives mobilisé est, en regard de la nature “occulte” du sujet, impressionnant et étonnamment vaste. On sent bien l’ampleur du travail d’archives en amont de ce livre.[...] L’intérêt du livre réside principalement dans l’originalité du sujet abordé ainsi que dans la rigueur du travail effectué par l’auteur. »

René Laliberté, Cap-aux-Diamants

Quelqu'un

Un an après avoir ébranlé le monde littéraire avec Queues, Nicholas Giguère publie Quelqu'un, une petite plaquette tout aussi franche et in your face sur le tapettariat régional, la guédaillage de bar et l'espoir d'exister dans les mains d'un homme.

Samuel Larochelle, Fugues

Bourassa et Lévesque

« Politologue, historien et spécialiste de la communication publique, Alain Lavigne analyse la campagne de 1970 opposant en particulier Robert Bourassa et René Lévesque. Lavigne fait ressortir un élément capital : l'admiration discrète que Bourassa éprouve pour les qualités de son adversaire »

Michel Lapierre, Le Devoir

Duplessis, son milieu, son époque

« en préface [de cet] ouvrage collectif intitulé Duplessis, son milieu, son époque (Septentrion), l'historien Denis Vaugeois, un esprit libre, jette un pavé dans la mare. »

Louis Cornellier, Le Devoir

Canada français devant la Francophonie mondiale (Le)

« L’ouvrage excelle dans sa judicieuse intégration des publications canadiennes sur le mouvement, dépassant ainsi le fossé linguistique qui caractérise l’historiographie du Québec et du Canada. Il faut saluer cette maîtrise des multiples fils de l’historiographie et cette capacité à les lier aux grands enjeux de son étude. »

James Trépanier, Revue d’histoire de l’Amérique française

Empire et métissages, 2e édition

« Havard réussit avec brio à reconstituer l’espace impérial français en marge de sa colonie nord-américaine, opposant la vision officielle des administrateurs coloniaux et métropolitains à la réalité des interactions locales. Il en ressort justement un Pays d’en Haut où l’influence française est soumise aux alliances amérindiennes, plutôt que l’inverse. Par sa nature toujours innovatrice, l’ouvrage connaît une nouvelle incarnation 15 ans après sa première parution. »

Joseph Gagné, Revue d’histoire de l’Amérique française

Nouveaux regards en histoire seigneuriale au Québec

Ces "Nouveaux regards" constituent une contribution originale et pertinente à l'étude du régime seigneurial. Malgré son abolition en 1854, cette institution demeure d'une grande actualité puisqu'elle constitue l'assisse juridique de grandes portions du territoire québécois d'aujourd'hui. Il s'agit à coup sûr d'une lecture incontournable pour quiconque s'intéresse au territoire québécois et à son histoire.

Francis Roy, Cahiers de géographie du Québec

Nouveau système

Bien qu'il dépeigne un rapport non traditionnel entre des gens socialement défavorisés, Leblanc-Poirier saisit de façon émouvante les hauts et les bas universels de tout type de relation amoureuse.

, Blogue Astheure

Pêche à la morue en Nouvelle-France (La)

L'auteur nous présente ici une magnifique synthèse sur l'industrie de la pêche à la morue.

Mario Mimeault connaît son sujet en profondeur. Les nombreux prix qu'il a reçus en témoignent. Il ne fait aucun doute que son livre représente une contribution majeure à l'historiographie québécoise.

, Cap-aux-Diamants

Bon chien

J'ai aimé. Frappant, très juste, poignant, presque lancinant. Voilà ce qu'est ce premier roman de Sarah Desrosiers.

Johanne Mathieu, La chronique littéraire

Filles du Roy pionnières de Montréal (Les)

L'ouvrage permet de mieux connaître leur histoire, leur vie en ce pays, de suivre leurs pas, leurs rêves, leurs joies et leurs peines ainsi que les principaux événement reliés à la fondation de Montréal et à son développement de l'époque.

Découvrons avec avidité cette vie d'autrefois qui sommeille dans ces 700 pages!

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Émergence de Montréal dans le système urbain nord-américain (L')

L'émergence de Montréal dans la formation du système urbain nord-américain pose plusieurs questions abordées par Luc-Normand Tellier dans une approche passionnante et originale de l'histoire des débuts de la métropole québécoise.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec

Un diplomate à la découverte du Japon

Tout un voyage pour Rodolphe Lemieux, toute une trouvaille pour le lecteur!

Remercions René Castonguay d'avoir déniché cette fertile correspondance du voyage, un précieux témoignage sur les jeux de coulisses diplomatiques, qui pose un regard amusé et éclairé d'un Canadien français catholique sur une autre civilisation.

Christian Vachon, Les libraires

Hôtel Columbus

Huis clos captivant et d'une grande poésie, cette pièce de Ricardo Monti se dévoile lentement, comme à demi-mot. Subtilement, l'auteur argentin multiplie les couches de lecture et fait de ces deux hommes un couple presque divin dont le drame intime parle de désir de liberté, d'identité et d'amour d'une façon qui touche à l'universel. Objet à la fois étrange et magnifique, Hôtel Columbus est de ces textes qui restent en nous et qui nous hantent, comme un fantôme.

Anne-Marie Genest, Les libraires

Curieuses histoires d'apothicaires

Ce livre profusément illustré confirme que les petites histoires mènent souvent à la grande. Cet album de concoctions truffé d'anecdotes et de faits parfois rocambolesques se lit comme un roman de sorcières et de démiurges qui, par leur savoir et leur intuition, ont su aider l'espèce humaine.

Isabelle Beaulieu et Alexandra Mignault, Les libraires

Tu ne tueras point

Anne Peyrouse risque gros avec Tu ne tueras point, un roman en trois actes qui coupe le souffle et laisse abasourdi. Le tout dans une écriture fragmentée, brisée, hachurée, cassée et haletante. J'aime les écrivains qui font perdre les repères et qui, dans une écriture enveloppante, nous poussent dans une dimension où je refuse souvent d'aller. C'est encore plus que ça avec Anne Peyrouse. Elle m'a laissé sur le carreau comme si j'avais été frappé par une tornade qui détruit tout sur son passage. Une forme de Big Bang existentiel qui pulvérise la pensée et l'être.

Il faut peut-être parler d'un roman extrême, d'une écriture qui ne fait aucune concession, qui laisse au bord de la crise. Singulier, particulier, dérangeant et terriblement humain. Un roman d'une densité peu commune qui ne vous permet jamais de reprendre votre souffle. Un véritable combat pour en arriver à la dernière phrase que l'on touche comme une île de sable après avoir nagé jusqu'à épuisement pour échapper au naufrage et aux abysses. Un roman terrible de beauté et de douleur.

Yvon Paré,

Faire aimer l'histoire en compagnie de Jacques Lacoursière

Quelle merveilleuse histoire que celle racontée, entre autres, par Denis Vaugeois autour de Jacques Lacoursière, historien émérite.

Bref, ce livre-hommage est aussi une boîte à surprise qui nous donne le goût de l'histoire et de connaître un peu plus nos racines.

Jacques Lanctôt, Le Journal de Montréal

Les ovaires, l'hypothalamus et le coeur

Camille Deslauriers, avec son sens de l'humour et du ridicule, réussit à alléger des histoires qui pourraient facilement devenir lourdes. Tout est là. Fébrilité, fragilité, hésitation au bord du précipice. C'est ce qui rend ces textes touchants. Cette terrible solitude, les sentiments d'échec qu'elle masque dans une écriture vivante, saccadée et joyeuse presque.

Yvon Paré,

Les ovaires, l'hypothalamus et le coeur

Avec Les ovaires, l'hypothalamus et le coeur, Camille Deslauriers nous propose un portrait éclectique et très moderne de la femme, où les différentes facettes de celle-ci se fragmentent et se multiplient pour en créer une image complexe et intrigante.

Ce recueil de nouvelles est aussi à l'image des personnages qui campent ses pages: intense, libre, mais criant de vérité. Et on aime ça.

Johanne Mathieu, MaTv

Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 3

Un index imposant et de somptueuses illustrations complètent les riches informations scientifiques, culturelles et historiques souvent méconnues de ce remarquable essai d'histoire, véritable trésor documentaire.

Jeannine Ouellet, Histoire Québec