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Négation de la nation (La)

L’Identité culturelle québécoise et le fédéralisme canadien

  • 34,95 $PapierISBN: 9782894484425
  • 16,99 $PDFISBN: 9782896644025

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Le régime fédératif canadien tel qu’il a été conçu à ses origines et tel qu’il a évolué répondait-il et répond-il aujourd’hui au désir de la nation québécoise d’assurer la survie et l’épanouissement de son identité culturelle distincte ? Après avoir dessiné les contours du concept de nation et identifié les caractéristiques juridiques essentielles d’une fédération, l’auteure analyse, dans une perspective historique et politique, le régime fédératif canadien eu égard aux aspirations identitaires de la nation québécoise.

L’analyse de l’esprit et de la lettre du régime fédératif canadien originaire révèle que ce dernier respectait l’essence des préoccupations identitaires de la nation québécoise de l’époque. L’évolution de ce régime originaire, d’abord réalisée par le biais des décisions judiciaires du Comité judiciaire du Conseil privé de Londres dans un souci d’équilibre entre les pouvoirs législatifs provinciaux et fédéraux, s’est ensuite résolument engagée sur la voie de la centralisation des pouvoirs suite à la jurisprudence fédérative de la Cour suprême du Canada. En 1982, l’enchâssement d’une charte des droits et libertés de la personne dans la Constitution canadienne a, aux plans politique et juridique, écarté la prise en compte du type de diversité qui justifiait l’adoption d’un régime fédératif au Canada et dont la reconnaissance constituait la condition essentielle à la participation du Québec au pacte de 1867 : la diversité profonde, le pluralisme national.

Devant cet état de fait, la nation québécoise aura un choix vital à faire : continuer de rêver à un profond renouvellement du fédéralisme canadien malgré les forces centralisatrices qui y sont à l’œuvre, ou décider, à l’issue d’une décision démocratique, de reprendre les rênes de son destin en assumant les pleins pouvoirs d’un État souverain.

Table des matières

La Négation de la nation 1
Remerciements 7
Préface 11
Introduction 15
PARTIE I: Culture et fédéralisme 23
CHAPITRE I: La culture 27
CHAPITRE II: Le fédéralisme 71
PARTIE II: La culture québécoise et le fédéralisme canadien 101
CHAPITRE I: La culture québécoise et le fédéralisme de 1867: l’esprit et la lettre du régime 105
CHAPITRE II: L’identité culturelle québécoise et le fédéralisme canadien contemporain: l’évolution du régime 199
Conclusion générale 379
Notes 387
Bibliographie sélective 445
Index des jugements 473
Table des matières 479

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Ce livre a fait parler de lui :

  • Dans un livre savant, mais accessible à un large public, Eugénie Brouillet apporte une contribution de haut niveau à un débat sans fin.

  • L'ouvrage de madame Brouillet complète très bien un autre ouvrage paru également chez Septentrion et qui touche aussi à la question identitaire L'Éclosion de Jean-Jacques Simard...

    De belles lectures à entreprendre au moment où André Boisclair prend les rênes du Parti Québécois, qui nous promet un autre référendum qu'il veut celui-là définitif.

  • Selon le politologue Guy Laforest, qui en signe la préface, cet ouvrage «aura l'effet d'une petite révolution sur le milieu universitaire et la vie intellectuelle au Québec» parce que, en plus d'être un modèle de précision et de rigueur, il déplaira autant aux fédéralistes qu'aux souverainistes.


    Tout compte fait, et contrairement, dans une certaine mesure, à ce qu'affirme le professeur Laforest, c'est essentiellement aux fédéralistes en tout genre que cet ouvrage déplaira puisqu'il leur dit que leur option est devenue incompatible avec la survie de l'identité culturelle québécoise, qui passe nécessairement, aujourd'hui, par la souveraineté. Bien sûr, les historiens et sociologues de tendance nationaliste trouveront à redire sur une partie de la thèse, c'est-à-dire celle qui affirme que le pacte de 1867 pouvait être favorable à la survie et au développement de l'identité québécoise, mais ils ne pourront néanmoins qu'être d'accord avec les conclusions de cet ouvrage, d'autant plus retentissantes qu'elles proviennent d'une savante qui n'est pas associée à une démarche militante.

  • Alors que les professeurs de droit public nous ont habitués à des livres destinés à servir presque uniquement à des fins pédagogiques, ce livre passionnant d’Eugénie Brouillet, elle-même professeure de droit constitutonnel à l’Université Laval, surprend par sa facture permettant d’intéresser un large spectre d’intellectuels.

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