... À Saint-John, Québec ou Toronto, ils étaient Écossais, Irlandais, ou Gallois, et ils le sont restés même s’ils ne parlent plus scot, gaélique ou gallois. ...

À armes égales
... Le cas des Irlandais catholiques est particulièrement intéressant, parce qu’ils sont nombreux parmi notre population d’origine britannique, et qu’une commune religion les a placés en étroite relation avec nous au Québec, dans les Maritimes, en Ontario ...
... En tout cas, je me rappelle la fiancée d’un camarade qui, après s’être beaucoup échauffée, m’a laissé un soir sur ce qui était pour elle son interrogation fondamentale sur l’avenir du Québec: «But tell me Guy, qui, dans votre Québec libre, va être garçon ...
... Doter le Québec d’une agence de mots faisait sans doute plaisir à nos esthètes, dont l’État prenait en quelque sorte le relais. Mais ne faire que ça donnerait à l’action entreprise un petit air pincé qui en limiterait singulièrement la portée. ...
... , ils ne vivaient pas du Québec, mais de cette immense masse qui était en fait leur véritable chez-soi, et dont ils constituaient en quelque sorte la pointe la plus avancée sur notre territoire. ...
... Et une fois fixé sur le Québec, il devient évident qu’un effort si ardu de redressement linguistique exige une somme d’énergie politique, de moyens humains et de pouvoirs législatifs que seule peut prodiguer une pleine souveraineté. ...
... O Faire du Québec un pays de langue française au cœur de l’Amérique anglo-saxonne paraissait tenir de la gageure. ...
... Mais ce qui est bon et légitime pour le Canada anglais doit bien l’être aussi pour le Québec. ...
... Tout cela, et d’autres choses encore, confortent le combat que mènent les indépendantistes qui constatent que le Québec trouve dans cette France de la Ve République aussi bien une source d’inspiration qu’un soutien politique concret. ...
... à l’Europe: qu’elle prenne garde, car le Québec, en première ligne, défend une cause qui est la nôtre14.» ...