... . *** Début juin, une grande agitation gagna Ville-Marie. Dans la brume matinale qui s’élevait du fleuve Saint-Laurent, semblables à des serpentins, cinquante canoës prirent le départ de Lachine. ...

Antoine, coureur des bois
... . — Durant votre absence, avez-vous entendu parler du grand feu qui a sévi à Québec ? Les flammes se sont propagées dans toute la ville à une vitesse déconcertante. ...
... Antoine et Torotati partirent pour Québec. Antoine espérait que le gouverneur lui délivrerait un permis pour faire la traite à Michilimakinac de nouveau. — Bonjour mon père, dit Antoine. Dablon était dans son étude. ...
... . *** Antoine et Torotati déambulaient dans la basse-ville au milieu de la foule. Sur la place du marché, Antoine scrutait les visages qu’il croisait, même s’il ne s’attendait pas à y rencontrer de connaissances. ...
... — Il ne reviendra pas à Québec. ...
... Je dois encore régler certaines choses ici au collège. *** C’est avec surprise que Dablon apprit que La Salle ne reviendrait pas à Québec. ...
... Chapitre xlvii Peu de temps après leur départ de Québec, Pierre devint fiévreux. Antoine et Torotati le couchèrent dans le fond du canoë. Il frissonnait sous les poussées de fièvre. Des boucles de cheveux blonds recouvraient ses yeux. ...
... Il posa alors le petit sur ses épaules et chanta : « À Rouen, à Rouen, sur la queue d’un petit cheval blanc À Québec, à Québec, sur la queue d’une belette. » Tout en chantant, il galopait dans la pièce, à la grande joie de Charles qui roucoulait de bonheur ...
... Ce dernier croyait que Québec était la fin du monde, mais voici qu’il était là, à voyager pendant des milles et des milles dans 425 ...
... Tout le monde demandait des nouvelles de Québec. Le lendemain matin, pendant que Pierre flânait çà et là, ses compagnons faisaient la traite. Ils offraient des pointes de flèches en fer pour remplacer les pointes de silex ébréchées des autochtones. ...