Antoine, coureur des bois

Antoine, coureur des bois

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... Mais est-ce que les autorités de Québec sauraient qu’un jeune garçon avait déserté son navire ? Il ne se ferait pas voir du capitaine Poulet lorsqu’il reviendrait l’an prochain. ...

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... Il ouvrit les yeux et réalisa que les cloches de Québec sonnaient l’heure du midi. Il se leva, cacha son sac et sa flûte sous les arbustes et rejoignit le navire. ...

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... . — Peut-être te reverrais-je l’été prochain, assure-toi d’être à Québec à ce moment-là. Antoine se glissa par le sabord, au moment même où le SaintSébastien répondait au salut du gouverneur par une salve de coups de canon qui annonçait le départ. ...

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... Le père Poncet m’a dit que tu n’as pas de famille à Québec, alors il faudra bien que tu loges quelque part. — Je pourrais dormir dans la brasserie, suggéra Antoine. — Non, ce ne sera pas nécessaire. ...

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... Nous mangeons tôt et nous nous couchons tôt ; notre métier de boulanger nous oblige à nous lever avant tous les autres habitants de la ville. Bon appétit. Sur ces mots, elle quitta la cuisine. ...

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... En revenant vers Québec, Torotati démontra à Antoine comment manier la pagaie facilement, sans se fatiguer. Afin d’obtenir plus d’efficacité, il fallait mettre la force dans les coups juste au bon moment. ...

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... L’Hôtel-Dieu était situé en banlieue de Québec près de la rivière Saint-Charles. Autour du petit hôpital en bois, de nombreux wigwams étaient installés. ...

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... — Bien sûr, cet individu connaît Québec comme le fond de sa poche. De plus, je me suis assurée qu’il quitte les lieux sans être vu, en passant par une porte secrète. ...

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... Il pensa que Québec, contrairement à Louvetot, était bien pourvu en cloches. Bien qu’elles ne fussent pas toutes exactes à la minute près, leur message était clair, le temps passait, et il y avait tellement de choses qu’il voulait faire. 107 ...

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... Le long du cul-de-sac dans la basse-ville de Québec, le bruit des martèlements d’Antoine se répercutait jusqu’au quai. ...