Antoine, coureur des bois

Antoine, coureur des bois

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... De toute évidence, depuis leur première rencontre, près de dix-sept ans plus tôt, Antoine avait acquis beaucoup de maturité. — Tu dois te demander pourquoi je t’ai fait quérir, demanda Dablon. — Oui. Antoine posa sa tasse et bougea les doigts. 10 ...

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... Un navire français, le premier en plus de sept mois, était arrivé au port. Antoine espérait qu’il lui apporterait des nouvelles de ses parents. S’il y avait un message, il serait livré à l’Hôtel-Dieu et sœur Agnès le lui lirait. ...

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... — Voici : on m’a dit que la traite des fourrures se pratiquait en Nouvelle-France, les fourrures de castors. J’ai vu que l’on dé- 20 ...

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... De toute façon, quand tu auras dix-sept ans, tu devras servir un certain temps sur un des vaisseaux du roi. Tous les garçons des provinces côtières y sont tenus. ...

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... Paul examina les traits fins du jeune homme, pendant qu’Antoine marchait à ses côtés de son pas bondissant de coureur. Le nez droit et la bouche exprimant la douceur contrastaient avec ses gestes résolus et passionnés. ...

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... Éventuellement, la propriété paternelle sera divisée entre les sept enfants, et aucun d’eux ne pourra en tirer suffisamment pour subvenir à ses besoins. Il y eut un lourd silence. Antoine regarda son père adossé au coffre à grains. ...

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... Un autre, le plus jeune, n’avait que dix-sept ans. Il y avait aussi un nouveau marin, qui semblait incapable de se déplacer sur le navire sans 43 ...

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... Elle se vit aussi garantir le monopole de la traite des fourrures à perpétuité. 48 ...

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... Fumant tout en parlant, le veuf prit la parole à son tour : — J’ai ouï-dire que la traite était maintenant contrôlée par les colonisateurs, est-ce exact ? ...

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... Les rapports déprimants arrivèrent : le Saint-Sébastien avait perdu sept hommes et douze étaient blessés dont quelques-uns grièvement. ...