Au secours de l'Amérique française

Au secours de l'Amérique française

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... Le vendredi 15 juillet sur le soir arriva ledit sieur De Caën dans une chaloupe, craignant n’être pas assez à temps à la traite des Trois-Rivières, ayant laissé la charge de hâter l’achèvement de sa barque à Tadoussac, pour aller le trouver aux Trois-Rivières ...

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... Le lendemain, nous échouâmes notre barque et fîmes décharger le reste des commodités et, aussitôt que tout fut déchargé, Desdames95 fut dépêché avec une chaloupe, lui septième, pour aller à Tadoussac mener des matelots et ramener une barque que l’on avait ...

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... la valeur de six à sept cents écus de marchandises pour traiter, au reste très mal pourvu de vivres, ce qui les contraignit de prendre de Le Baillif deux barils de pois, un demi baril de lard, qu’ils payèrent en chaudières de cuivre rouge. ...

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... Le 23 mars, ledit Du Pont retomba malade de ses gouttes, où il fut très mal avec de si grandes douleurs que l’on n’osait presque pas le toucher, quel que fût le remède que le chirurgien put lui apporter, et il fut ainsi tourmenté jusqu’au septième jour ...

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... Le 4 dudit mois arriva Locquin, commis, dans une barque pour aller à la traite, qui était à ce voyage lieutenant dudit sieur De Caën en son vaisseau, où montant haut, il fit la rencontre dudit Du Pont, qui était allé avec une chaloupe à la rivière des ...

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... Nous fîmes voile avec quatre barques, chargées de marchandises pour la traite. CHAPITRE VIII Arrivée de l’auteur devant la rivière des Iroquois. Avis du pilote Doublet au sieur De Caën de quelques Basques retirés en l’ île Saint-Jean. ...

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... Ils se contentèrent de lui prendre ses marchandises de traite, le laissant aller avec ses munitions et canons de fonte verte. ...

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... Le lendemain fut délibéré de faire quelques présents à toutes les nations, pour les obliger à nous aimer et à bien traiter les Français qui allaient en leur pays, afin de les conserver contre leurs ennemis et ainsi de leur donner le courage de revenir ...

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... que nous n’avions pas témoigné un mauvais cœur, et ils acceptèrent de mener onze Français pour la défense de leurs villages contre leurs ennemis, dont il en demeurerait huit en leurs villages, et trois qui reviendraient avec eux au printemps pour la traite ...

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... Deux autres Français furent donnés aux Algonquins, pour les maintenir en amitié et les inciter à venir à la traite. ...