... garnison à Québec, Nicolas Duparc et Michel Fontaine, qui déclareront lors de leur interrogatoire que « c’est pour boire et continuer à s’amuser au cabaret La Croix d’or qu’ils sont entrés par effraction, vers onze heures du soir, dans la maison de Jacques-Fabien ...

Bacchus en Canada
... Jacques Bizard, major de Montréal de 1677 à 1692 et aide de camp du gouverneur Frontenac, semble éprouver de la difficulté à maintenir son attrait pour la bouteille dans des proportions raisonnables. ...
... Lors de son premier voyage au Canada, Jacques Cartier « fit boire et manger et faire grande chère » aux Amérindiens ulcérés par l’érection d’une croix sans leur accord. ...
... En 1679, l’intendant Jacques Duchesneau associe clairement la course dans les bois au libertinage et à la débauche. Facteur aggravant, l’éloignement des hommes entraînerait trop souvent, semblet-il, le libertinage des épouses laissées pour compte27. ...
... Son successeur, Jacques-Pierre de La Jonquière, n’hésite pas à dire que le rhum est un poison, ajoutant que cette boisson est néfaste aux Indiens41. Ces manœuvres ne réussissent pourtant pas à éradiquer les échanges anglo-amérindiens. ...
... Jacques Bizard, major de Montréal et aide de camp de Frontenac, suit l’exemple de son supérieur : bien loin de punir les désobéissants, il envoie des hommes dans les bois pour son compte. ...
... Les lettres de l’intendant Jacques Duchesneau, jointes à celles des jésuites, dénoncent les multiples manigances de cet homme que l’on qualifie de « maître de la traite à Montréal ». Le Comte de Frontenac, Sophie Moisan, 2009. ...
... En août 1688, le gouverneur Jacques-René de Brisay de Denonville déplore les dommages causés par la consommation et la traite de l’eau-de-vie dont, dit-il, L’usage est si fort par excès que je n’en prévois que la perte du pays. […] Je sais de tous les ...
... Certains administrateurs considèrent que les Amérindiens sont des alliés souvent opportunistes et peu fiables, « la boisson [gouvernant] toutes leurs actions » : par exemple, le gouverneur Jacques-Pierre de La Jonquière reproche aux Abénaquis d’être de ...
... L’évêque François de Laval déplore en 1662 que les Amérindiens « de l’un et l’autre sexe » s’enivrent quotidiennement, un « fait » corroboré par le gouverneur Jacques Denonville, qui note en 1688 que beaucoup de femmes amérindiennes s’enivrent35. ...