... Toutefois, nous évitons de traiter le Québec comme un ensemble monolithique en insistant sur les différences régionales, ethniques et de classes sociales : l’expérience des Gaspésiens, par exemple, n’a rien à voir avec celle des habitants de la plaine ...
Brève histoire socio-économique du Québec (4e édition)
... La déstructuration du monde huron en 1649-1650 anéantit pour un temps le réseau commercial de traite, base de l’économie coloniale. Devant l’écroulement de leur ...
... Le commerce des fourrures demeura l’activité économique fondamentale de la colonie, mais la disparition des intermédiaires amérindiens poussa les Français à se lancer à la conquête de nouveaux marchés pour les articles de traite, et ils réussirent à dominer ...
... On estime qu’un chasseur, au Québec, devait tuer de vingt à trente castors, sept orignaux ou caribous et un ours pour assurer la survie de sa famille pendant cette saison (Clermont, 1974). ...
... Les maisons longues (figure 1.3), principales constructions de ces villages, mesuraient de vingt à trente mètres de long sur six ou sept de large. ...
... Ces systèmes commerciaux fournirent plus tard le cadre qui permit la rapide expansion de la traite des fourrures. ...
... Les offrandes aux morts étaient aussi un moyen de redistribuer les richesses acquises grâce à la traite des fourrures, richesses qui menaçaient les fondements égalitaires de la société huronne (Ramsden, 1981). ...
... Répandus dans le Nord-Est par les voies commerciales autochtones, ces articles européens encourageaient et consolidaient les relations économiques et politiques, et préparaient les populations du pays à la traite des fourrures. ...
... La traite des fourrures constitua la deuxième activité de base, tournée vers l’exportation, de l’économie canadienne (Allaire, 1999). ...
... La traite des fourrures reposait sur une main-d’œuvre autochtone et sur des réseaux commerciaux séculaires. ...