... Au contraire, les membres de son parti de Québec voient en lui le chef d’une clique montréalaise à laquelle il faut tenir tête. ...

Canada: lieu de rencontres et de conflits (Le)
... Une polarisation culturelle, un antagonisme durable À ces antagonismes de nature politique et économique, il faut ajouter une importante dimension culturelle qui ancrera la rivalité entre les deux villes dans la longue durée. ...
... À l’opposé, l’intellectuelle progressiste ÉvaCircé Côté célèbre la modernité qu’incarne Montréal et écrira en 1916 que Québec est une « ville d’un autre âge, réfractaire à la vie, au plaisir, à la gaieté, et qui s’arc-boute contre le progrès. ...
... Dès le départ, les deux villes incarnent deux rêves nationaux, deux visions divergentes de ce qu’est – ou devrait être – le Canada. ...
... affrontent les Autochtones et une nature inhospitalière afin de poser, en 1642, les bases desquelles émergera une grande ville. ...
... Comme vu précédemment, l’affrontement, du côté de Montréal, se joue surtout avec la ville de Québec (nous savons comment cette histoire se termine). ...
... Plusieurs facteurs contribuent au développement économique rapide de la ville ontarienne. ...
... Du côté québécois, la Révolution tranquille et la montée du nationalisme québécois accentuent les tensions dans la ville bilingue et fournissent en quelque sorte un alibi aux élites économiques anglophones qui veulent déplacer capitaux et sièges sociaux ...
... En 1975, le correspondant américain Anthony Astrachan accole à la ville un nouveau surnom qui témoigne de cette « force tranquille » de la ville telle que perçue au sud de la frontière : The City That Works. 67 ...
... En effet, durant les années 1990 et 2000, l’idée que Toronto est la ville ennuyante des affaires alors que Montréal est la ville culturellement cool continue à nourrir un certain complexe d’infériorité dans la Ville Reine. ...