... Rien ne le retenait à Québec. Il avait envie de liberté et d’aventure. Champlain, ravi de sa décision, l’a bien sûr approuvée. Étienne Brûlé s’est souvent confié à ma femme, Guillemette, qui était à peine plus jeune que lui. ...
Champlain au Canada
... » Pour en revenir à Étienne, après une année passée dans la forêt, il ne ressemblait plus à l’enfant de Québec. Champlain a eu de la peine à le reconnaître lorsqu’Iroquet l’a ramené. ...
... Je le revois encore essayant de nous faire partager son enthousiasme pour ce peuple que nous ne connaissions pas encore puisque les Hurons commençaient tout juste à venir à Québec : « Je suis arrivé chez eux suffisamment jeune pour apprendre tout de leur ...
... ainsi un voyage de plus de deux ans, les attaques des corsaires et les dangers de la mer qui provoquent mille sortes d’incommodités pour les marchands et les voyageurs. » Champlain pensait qu’il fallait se dépêcher de peupler le Canada et de créer des villes ...
... Malheureusement, la prise de Québec, puis son occupation par les Anglais ont empêché Champlain de poursuivre ses explorations comme il le souhaitait tant. ...
... Elle dit que, quand elle était petite, il était très gentil avec elle et lui apportait toujours un cadeau quand il venait à Québec. Moi, je ne peux pas digérer ce qu’il a fait, Étienne, et pourtant je l’ai considéré pendant longtemps comme un ami. ...
... Durant l’occupation anglaise de Québec, j’ai découvert qu’il avait proposé ses services aux frères Kirke. ...
... C’était le prix de ses services qui consistaient à convaincre les Hurons de descendre chaque année à Québec le plus de fourrures possibles. Champlain, lui, ne payait pas Étienne pour toutes les explorations qu’il lui demandait. ...
... « C’est en revenant d’une de ces expéditions à Québec où Champlain m’avait fait tant de reproches que j’ai décidé de rompre les ponts avec lui. Cet homme ne voulait pas voir les choses en face. Tout le monde n’avait pas sa fortune pour vivre. ...
... Quand on pense que le fort de Québec ne compte aujourd’hui que quarante ouvriers et commis mal nourris ! Que peut-on espérer de marchands qui ne songent qu’à s’enrichir sur le ...