Construction du droit des Autochtones par la Cour suprême du Canada (La)

Construction du droit des Autochtones par la Cour suprême du Canada (La)

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... Rappelons que l’article 35 de cette loi indique au paragraphe 1 que : « Les droits existants – ancestraux ou issus de traités – des peuples autochtones du Canada sont reconnus et confirmés. » J’étais l’avocat représentant le Procureur Général du Québec ...

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... René Morin, « La gouvernance provinciale à l’épreuve des droits des peuples autochtones : pour un fédéralisme équilibré », Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2003, p. 101-126. ...

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... Je représentais le Procureur général du Québec dans l’affaire Van der Peet. ...

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... L’affaire Adams en 1996 et la pêche à la perchaude dans le lac Saint-François Cette affaire , tout comme l’affaire Sioui, concerne 1 directement le Québec. ...

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... Le Procureur général du Québec avait donc perdu sa cause à la Cour suprême en raison de la dissociation du titre aborigène du droit ancestral lui-même, comme elle a été esquissée dans la décision Van der Peet rendue six semaines plus tôt par la Cour suprême ...

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... On pourrait aussi considérer que cette période a plutôt commencé le 3 juillet 1608 avec l’arrivée de l’explorateur Samuel de Champlain à Québec et la construction d’un premier établissement permanent. ...

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... deuxième partie : l’évolution du droit autochtone…    163 Zibi près de Maniwaki, au Québec. Ils ont été accu­ ­sés d’être entrés dans la ZEC (zone d’exploitation contrôlée) Bras-Coupé Désert sans payer les droits d’entrée. ...

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... C’était la première fois que le Procureur général du Québec avançait aussi directement un tel argument devant les tribunaux. ...

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... C’était le cas pour Côté sur le territoire de la ZEC Bras-Coupé Désert près de la ville de Maniwaki. La Cour suprême modifia cette position. ...

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... Après tout, cela remettait en cause plus de 200 ans de pratiques de non-reconnaissance de droits ancestraux au Québec. ...