... C ou t u r i è r e s e t t a il l euses • 57 apprenties avaient entre onze et dix-sept ans50. ...

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)
... On ajoutait parfois qu’elles devaient être traitées doucement et humainement – une formulation convenue à l’époque. ...
... D’autres couturières n’assemblaient que des vêtements aux formes simples (chemises de traite, mitasses et paires de manches). D’autres enfin réalisaient des vêtements complexes pour femmes et pour enfants des deux sexes. ...
... 62 • les couturières de montréal au xviiie siècle recherches pour une historienne économiste, j’ai eu l’occasion de lire et de coder plus de sept cents inventaires après décès (1700-1730) dont ceux de plusieurs marchands de Montréal, de Trois-Rivières ...
... Dans la vallée laurentienne, c’est pour fournir le marché de la traite des fourrures, dont la clientèle était essentiellement amérindienne, que le prêt-à-porter est apparu à Montréal. ...
... Les livres de comptes des marchands de Montréal montrent toutefois qu’ils ne faisaient produire chemises, capots et autres vêtements de traite qu’au moment d’équiper les voyageurs. ...
... Au début des années 1720, on voit apparaître dans les cahiers des vêtements confectionnés pour le marché de la traite. Entre 1722 et 1733, seule la tailleuse Françoise Alarie semble fournir Monière en capots76. ...
... En 1739, Monière semble revenir à la traite et c’est sa sœur Marie Anne qui le fournit. ...
... 68 • les couturières de montréal au xviiie siècle Monière et sa participation directe (et indirecte) à la traite s’intensifient comme en fait foi l’augmentation du nombre des entrées et de couturières. ...
... Entre 1716 et 1748, Monière a payé entre dix et dix-sept sols pour la confection des capots91. ...