Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)

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... En 1742, la demande de fournitures et la concurrence entre les marchands augmentant peut-être, Monière paie dix-sept sols. Mais, en 1744 et en 1748, il ne paie plus que dix sols pour les capots. Il y a donc une évolution générale à la baisse. ...

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... Tableau 2 ÉVOLUTION DU PRIX PAYÉ POUR LA COUTURE DES CHEMISES DE TRAITE* Type de chemise/tissu 1716 1724 1731 1739 1740 1743 1744 1745 1748 H - Morlaix - garnies 12s 10s H - toile traite - garnies 5s H - toile de Morlaix H - toile de traite 2s 6d 2s 6d ...

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... Ce serait plutôt le fait qu’elles étaient aussi de petites commerçantes ou qu’elles investissaient dans la traite avec leur mari. ...

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... J’ai repéré lesquelles étaient apparentées et celles qui étaient liées à la traite des fourrures. Cette activité économique avait permis le développement de la ville et elle occupait une partie des habitants du gouvernement de Montréal. ...

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... Parmi les pères de la première génération, il y a un marchand, deux soldats, sept artisans, un boucher et deux seigneurs de fiefs. Le premier seigneur, Jean Lemoine de Sainte-Marie, est désigné comme «  habitant  ». ...

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... Il y a trois marchands, un engageur et sept artisans, dont le tailleur d’habits Giguère dit Lavallée. Pour sa part, Michel Kérigou de Fily fait partie de la noblesse d’épée. ...

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... Enfin sept artisans et quatre habitants ont épousé des couturières de cette génération. ...

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... De nombreuses études ont abordé la traite. ...

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... Quant à Marie Anne Lemoine, c’est par ses frères, ses fils et ses neveux qu’elle était liée au monde de la traite. ...

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... Il ne faut pas conclure que seules les épouses d’hommes engagés dans la traite étaient couturières. Il n’y a pas de monopole ici, quoique le lien avec un homme actif dans la traite semble augmenter les chances d’y participer. ...