... Ces veufs étaient généralement plus âgés que leurs épouses de sept à vingt ans. Sauf exception, et c’est alors précisé dans les registres, les femmes se mariaient dans leur paroisse d’origine alors que les époux pouvaient provenir d’autres lieux. ...

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)
... Après un procès dont on ne connaît pas l’issue, il s’est engagé pour la traite. Il s’est ensuite fixé à Lachine où il fait encore scandale. ...
... La guerre de Sept Ans a amené des milliers de soldats dans la colonie alors que la dernière génération des couturières de Montréal était en âge de se marier. ...
... Huit des douze fiancés étaient plus âgés que leurs promises de cinq à sept ans. Ces écarts reflètent probablement plus le marché matrimonial de la fin du xviie siècle que le comportement d’un groupe social particulier. ...
... Le seul bourgeois, Charles Lepailleur de Voisy, qui a épousé une femme issue du monde artisan, Marie Madeleine Normand, était plus âgé qu’elle de sept ans. ...
... La seule noble, Marie Françoise de Couagne Budemont, a convolé entre les deux dernières guerres avec Georges de Gannes, un officier français de dix-sept ans son aîné. Cette différence est presque le double de l’écart moyen calculé pour la noblesse. ...
... Elle avait tenu cabaret à Montréal avant de faire des chemises pour Monière lorsque ses fils et gendre se sont trouvés temporairement engagés dans la traite. ...
... Madeleine Pépin Laforce a convolé après sept ans d’absence de son premier mari17. Bien que je n’aie pas pu le retracer, un certificat du décès du mari a dû être fourni au prêtre qui a officié. ...
... Pour survivre, Françoise Alarie confectionnait des capots de traite. Deux autres femmes de la génération suivante ont aussi eu recours à la séparation pour gérer leurs biens. Ce sont Louise Angélique Domingo et Marguerite Robitaille. ...
... Plusieurs hommes engagés dans la traite et le service militaire ont cependant été identifiés à l’aide de la base Parchemin et du PRDH. ...