... Il faut de plus souligner que sept des maris ont été identifiés comme engagés ou voyageurs et deux autres comme militaires à un moment de leur vie. ...

Couturières de Montréal au XVIIIe siècle (Les)
... 176 • les couturières de montréal au xviiie siècle Quatre femmes de la dernière génération ont des espacements moyens variant entre dix-sept et dixneuf mois. Cinq autres ont des intervalles de vingt à vingt-trois mois37. ...
... Louise Dechêne fait état de saisons médiocres entre 1714 et 1719, en 1722-1723, en 1728 et en 1732, en 1736-1737 puis en 1741-1743, alors que la traite reprend de plus belle. ...
... • 179 enfants nés à moins de sept mois du mariage sont généralement inclus dans les conceptions prénuptiales41. Peu de couturières ont conçu des enfants avant la cérémonie officielle. ...
... Les derniers engagements pour la traite signés par son mari datent de 1717 et on la dit veuve en 1723. Elle est décédée en 1750 sans qu’on en sache beaucoup plus sur ses activités. ...
... Au cours de sa carrière militaire, il a fait de la traite. En 1742, Marie Josèphe était munie d’une procuration par son mari qui allait prendre le commandement du poste de La Baie. Elle a fourni des ouvrages de traite (qu’elle cousait elle-même ? ...
... Est-ce parce que ces « couturières » sont liées à la traite, donc au commerce, qu’elles ont une liberté d’action dont ne semblent pas disposer les femmes de Québec étudiées par Josette Brun ? ...
... Au total, plus de la moitié des couturières, soit trente-six d’entre elles, se sont retrouvées citées dans les archives judiciaires à l’occasion de quatre-vingtdix-sept causes93. ...
... Pour sa part, Barbe Rapin témoignait contre un voisin dans un procès pour traite sans permis. Un des témoins du laboureur Chamillard se trouvait être le marchand Laurent Renaud. ...
... L’autre cause, opposant Guiton de Monrepos et le même violent Sullivan en 1742, a été traitée au criminel et a fait appel au témoignage d’Élisabeth Lalande. ...