Culture artistique au Québec au seuil de la modernité (La)

Culture artistique au Québec au seuil de la modernité (La)

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... Sans doute, Van Dyck n’a pas la grandeur épique ou oratoire, l’aisance incomparable et le flot d’idées de Rubens ; mais il le dépasse en sensibilité, en délicatesse et en élégance ; on dirait qu’un trait féminin s’est ajouté aux traits énergiques de son ...

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... Sans sortir de la Hollande et sans sortir de l’histoire locale, ils n’eurent que l’embarras des sujets à traiter ; car il ne s’agissait pas pour eux de penser, d’abstraire et d’ennoblir, à la manière des Italiens et des Flamands, leurs voisins ; ils n ...

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... La manie de transmettre ses traits à la postérité n’est pas uniquement vanité de grands seigneurs ou de puissants capitaines. Le bourgeois, enrichi dans le commerce ou le négoce, ne se croit pas moins de droit à se survivre. ...

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... D’ailleurs[,] plus grand nombre portent, faute de mieux, le nom de leurs tableaux : le   ont des traits maître de la Passion, le maître de la Vie de la Vierge, etc…[,] de ressemblance qu’il suffit de réunir pour composer la physionomie de l’école entière ...

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... . [/] Il s’éteignit le six avril l’an 1528, à l’âge de cinquante-sept ans. ...

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... Sur sa figure sans beauté, main empreinte d’une profonde mélancolie, on chercherait en vain la trace de cette dureté des traits qui trahit la sécheresse du cœur ; c’est plutôt celle d’une femme, comme dit Victor Hugo, qui « a beaucoup souffert et beaucoup ...

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... Peu d’artistes, en effet, ont su comme lui reproduire les formes individuelles ; ce sont des êtres vivants que les images qui naissent sous son pinceau ; elles nous conservent non seulement les traits et les moindres particularités des personnes qui ont ...

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... Le nom de Geoffroy figure, sans prénom, dans un article de Georges Goyau, « Periodical Literature (France) », Catholic Encyclopedia, où il est question de son influence d’un point de vue religieux, en tant qu’auteur de feuilletons littéraires « où il traite ...

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... En lui on retrouve, le plus fortement accusé, le trait original de sa race : « l’ascétisme poussé jusqu’au dédain de tout ce qui est humain, jusqu’au néant, mêlé au goût du réel que ne féconde aucune grande idée »°. ...

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... Ces derniers,     ]un pour des motifs pas toujours avouables, lui ont fait un grief, presqu[e crime de sa prodigieuse production religieuse comme si Murillo au service des couvents et des églises avait eu le libre choix des sujets à traiter. ...