... Ce traitement est basé sur l’action des tannins extraits de l’écorce. La seconde écorce décrite par Sagard correspond vraisemblablement à la couche la plus interne de l’écorce. Cette couche est rougeâtre et particulièrement riche en tannins. ...
Curieuses histoires de plantes du Canada, tome 1
... On estime qu’environ 2,5 cordes d’écorce de pruche sont requises pour traiter une centaine de peaux. Cette récolte massive a contribué beaucoup au déclin de la pruche en Amérique du Nord. ...
... En 1646, Ferrari publie un traité sur les agrumes qui demeure une référence à ce jour. Dès 1633, Ferrari énumère trois plantes avec un épithète canadien. Gelsiminum Indicum, sive Canadanum. ...
... D’autres plantes canadiennes dans le traité de 1633 En plus des trois espèces canadiennes, deux autres plantes peuvent être d’origine canadienne. ...
... Ils les utilisent aussi pour traiter les tumeurs. Les Hurons ont utilisé les bulbes du lis du Canada et les glands des chênes en situation de disette. Daniel Moerman rapporte le même usage pour un autre groupe amérindien. ...
... La graphie Cornuti correspond à celle apparaissant sur la page de titre de son traité de botanique de 1635. Jacques Mathieu remarque cependant que les membres de cette famille signent Cornuty dans les actes notariés entre 1575 et 1671. ...
... Il ajoute cependant que ce dernier est décédé en 1628, sept ans précédant la parution du livre de Cornuti. ...
... Cornuti traite de plus de la saponaire officinale (Saponaria officinalis), une espèce introduite en Amérique et recensée dans toutes les provinces canadiennes et le reste de l’Amérique du Nord. ...
... Ces derniers ont leurs réseaux d’informateurs et de fournisseurs en ce qui a trait aux plantes médicinales locales et étrangères. ...
... Tournefort cite Cornuti à plus de dix reprises dans son traité de 1694 publié à Paris et intitulé Elemens de botanique ou methode pour connoître les plantes. ...