... La déclaration « Vive le Québec libre » du président français Charles de Gaulle en juillet 1967 et la crise d’Octobre 1970 ont des effets polarisants auprès des francophones et des anglophones. ...

Deux poids deux langues
... Nous avons noté que depuis l’élaboration du plan primitif de notre rapport un mécanisme fédéralprovincial, au champ d’action étendu, avait été constitué pour l’examen et que des entretiens avaient lieu entre les gouvernements d’Ottawa et de Québec. ...
... Dans la sphère politique, ces tergiversations galvanisent les nationalistes qui souhaitent faire reconnaître la dualité sociétale, le statut particulier du Québec ou son indépendance. ...
... La Loi sur les langues officielles et les débuts du bilinguisme institutionnel (1969-1982) 109 surtout sur la piètre qualité des services en français dans les bureaux fédéraux du Nouveau-Brunswick et du Québec et des publications en français, la sous-représentation ...
... parcourent une carte du Canada à bord d’une baignoire magique volante ; les participants prononcent à haute voix des phrases dans leur deuxième langue officielle ou traduisent des phrases de l’anglais au français, ou vice versa, pour se déplacer d’une ville ...
... Certaines exagérations de Spicer suscitent la controverse, comme lorsqu’il compare les anglophones de Westmount (Québec) à des métropolitains en colonie, ou déclare que, dans certains ministères, il a l’impression « que la loi n’a jamais existé34 ». ...
... En septembre 1970, le gouvernement fédéral annonce la mise sur pied d’un projet pilote pour 457 unités de langue française (dont 330 au Québec et une centaine dans la capitale fédérale) où travaillent 29 000 fonctionnaires40. ...
... Au Québec, où le mouvement pour l’unilinguisme français prend de l’ampleur, la question est épineuse. ...
... Mais, les huit districts au Québec et les quelques districts dans les Prairies semblent de trop pour les promoteurs de l’unilinguisme français au Québec ou des langues régionales dans l’Ouest. ...
... Ici également, le « moment opportun » est fuyant et mine l’audace d’une mesure qui aurait pu, comme le soulève Daniel Bourgeois, « revigorer les communautés francophones hors Québec et limiter l’usage de l’anglais [au Québec]57 ». ...