... L’action commence en mai 1936, dans un corridor étroit du parlement de Québec, où une foule impatiente s’amasse devant une salle d’audience, bloquée par un portier rébarbatif. ...

Duplessis est encore en vie
... DUPLESSIS : Ben tu y diras à ton oncle en t’en retournant chez vous, mon petit garçon, qu’y est venu à Québec la semaine passée ; y est pas venu me voir pis j’sus pas ben ben content. NADEAU : Oh ben il devait être gêné. ...
... Dans son discours, l’abbé Groulx dénonçait le conservatisme rigide des libéraux de Taschereau et leur incapacité à offrir d’autres perspectives que la répétition de vieilles luttes partisanes : « Le régime économique fait actuellement à la province de Québec ...
... Devant cet aveu, Duplessis répond de façon sarcastique : DUPLESSIS : Diriez-vous Monsieur Richard qu’à cause de pratiques semblables les routes de la province de Québec sont aussi croches que le Parti libéral ? ...
... Voir particulièrement les séances du 7, 12 et 13 mai 1936 de l’Enquête du Comité des comptes publics. « Scènes disgracieuses au Parlement de Québec », La Tribune, 20 octobre 1936, p. 1. ...
... C’est ce que Gouin, Duplessis et leurs collègues montrent lors d’une scène, en observant par une fenêtre une foule de manifestants affronter la police devant le parlement de Québec. ...
... Deux partis dans la province de Québec, c’est en masse. Un bon puis un mauvais. Puis nous autres, bien on serait le bon. (Rires de Bourque, Drouin, Élie)38. Comme de fait, Bourque, Drouin et Élie se joindront tous à l’Union nationale. ...
... Hamel avait refusé d’être président de l’Assemblée législative, car il ne s’était pas fait élire pour se promener « avec une robe et un bonnet, à faire observer la discipline42 », mais pour libérer le Québec de l’emprise des compagnies d’électricité. ...
... Le désespoir face à l’impossibilité historique du Québec se retrouve donc incarné dans les excès de Duplessis. ...
... Faisant appel à la fierté canadienne des électeurs du Québec, Lapointe rappelle aux électeurs que l’argent « du fédéral » appartient « à tous vous autres » (Québécois) et que personne ne peut se permettre de refuser l’argent d’Ottawa simplement parce ...