Écrits sur le Canada [Nvlle édition]

... J’ai été reçu et traité avec la plus grande politesse. Les Anglais disent que les Canadiens sont plus cruels que les Sauvages mêmes. Je ne crois pas qu’ils pensent à rebâtir le fort Guillaume-Henry. ...

... Depuis que nous sommes en Canada notre traitement a diminué de près d’un 6e ; au lieu de nous payer en argent comme les premières années, depuis 18 mois, on nous paye en papier ; on a retranché une partie de ce qu’on nous donnait en campagne. ...

... Mais aussi comme nous ne pouvons leur contester ce fort à la hauteur des terres, son retablissemt ne leur tiendra lieu de rien dans le traité de paix. Je ne doute pas qu’elle ne se fasse cet hyver. ...

... Le Sr de Montigny y est arrivé avec le premier convoi sept jours après son départ de la Présentation. Il n’y avait que onze heures que le Sr Vassan, commandant de ce fort, savait la prise de Frontenac. Sa garnison était de 41 hommes. ...

... La délicatesse sur les moyens est publiquement bafouée, traitée de sottise. L’exemple du chef produit son effet ordinaire, c’est-à-dire beaucoup d’imitateurs. ...

... Ainsi dès le jour même les Anglais prirent possession de Gaspé où il y avait environ 60 habitans, 8 maisons et un grand hangar servant de magazin pour la traite de la pelleterie avec les Micmacs de la baye des Chaleurs. ...

... Ils furent reçus avec fermeté de Mr le Mis de Vaudreuil qui les fit assurer qu’il ferait traiter comme ennemis tout ce qu’il trouverait d’eux chez l’Anglais. ...

... Cette paroisse est à sept lieues de Québec. ...

... Le 17, les ennemis firent dans la nuit une marche en berges et débarquèrent à Deschambault, sept lieues au-dessus de moi. ...

... Le pays fut bien traité, les Anglais sachant bien qu’il leur resterait ; les troupes le furent mal, puisque le général anglais exigea qu’elles mettraient bas les armes et ne serviraient pas de toute la guerre. ...