... Ces derniers, de fait, prennent soin à la fois des Français et des Amérindiens. À Michillimakinac, les jésuites « ont deux églises, où ils font leurs missions aux sauvages et aux françois qui y couchent ». ...

Empire et métissages, 2e édition
... Durant la messe, à Michillimakinac, « il se fait une alternative de chant entre les françois et les sauvages hurons » : chacun, dans sa langue, reprend les cantiques devant le missionnaire. ...
... Les Français, dans l’Ouest, faisaient aussi appel à sainte Anne, à la Sainte Vierge, ou bien à saint François Xavier pour vaincre les périls de la navigation et le froid. ...
... Leurs hommes-médecine avaient d’ailleurs repéré les ennemis « à trois journées des François », ce qui correspondait à la réalité, comme le concède Perrot : « Tout ce qu’ils alléguèrent était vrai ». ...
... François de Callières1 L ’alliance franco-amérindienne se forge autour de la guerre et se noue autour de rituels de paix, avec à la clé des adaptations mutuelles à la culture de l’Autre. ...
... François de Callières, négociateur français de la paix de Ryswick, puis secrétaire du cabinet du roi, pouvait écrire à la fin du xviie siècle : « Notre Nation est si belliqueuse, qu’elle ne connoît presque point d’autre gloire ni d’autres honneurs que ...
... En 1682 par exemple, chez les Akansas, « les françois, excepté M. de La salle, allèrent frapper au poteau, et contèrent leurs prouesses. » Les Franco-Canadiens entonnent aussi le cri de guerre indien — appelé « sassakué » en ojibwé — au moment des attaques ...
... C11A, vol. 24, f. 249, Parrolles de Miscouaky [...] a mr le marquis de vaudreuil, 26 septembre 1706 (« nos gens entendirent les cris qu’elle faisait dans le fort des François où on la bruloit »). ...
... jésuites et à madame de Champigny, la femme de l’intendant, qui font montre de leur désapprobation, il réplique qu’il falloit de toute necessité faire un exemple rigoureux pour intimider les Iroquois ; que comme ces Barbares brûlent presque tous les François ...
... Théâtre et diplomatie : le paraître et les gestes De François de Callières, négociateur renommé et propre frère du gouverneur de la colonie, Louis-Hector (1698-1703), le duc de Saint-Simon écrivait « [qu]’à force d’avoir vécu parmi les étrangers [...] ...