Empire face aux Renards (L')

Empire face aux Renards (L')

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... Ce qui est valable pour les anciens espaces coloniaux orientaux l’est a fortiori pour le Pays d’en Haut, lointain, difficile d’accès, approprié tardivement et superficiellement, et dans lequel la présence française, qui se limite à quelques postes de traite ...

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... Les missionnaires jésuites en quête d’évangélisation participent de la même dynamique, établissant des missions dans les forts des postes de traite ainsi qu’au cœur de certains villages amérindiens. ...

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... De 1696 à 1716, les postes de traite du Pays d’en Haut sont donc abandonnés et la présence française officielle disparaît. ...

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... Cette politique de retrait commercial, qui est profondément contradictoire avec la nature même d’une alliance politique reposant sur la traite, ne signifie toutefois nullement l’abandon d’une quelconque parcelle de souveraineté. ...

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... Eccles, « New France and the Western Frontier », dans Essays on New France, Toronto, Oxford University, 1987, p. 50-60, précisément p. 58-59 ; Edmond Dziembowski, La guerre de Sept Ans (1756-1763), Paris, Perrin, 2015, p. 37-42. ...

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... Mais au milieu des années 1690, l’intérêt des Renards, fortement affaiblis par les Sioux, rencontre celui du gouverneur Frontenac qui cherche à réduire rapidement les Iroquois, privés alors du soutien militaire anglais après le traité de Ryswick (1697 ...

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... Ainsi en 1701 des Renards attaquent le fort L’Huilier, poste de traite chez les Sioux, et en 1702 réclament une rançon pour huit canoés français tout en dévalisant systématiquement les coureurs qui s’aventurent sur leurs terres, Clairbone A. ...

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... Les Amérindiens dans le traité d’Utrecht », dans Lucien Bély, Guillaume Hanotin, Géraud Poumarède (dir.), La diplomatie-monde. Autour de la paix d’Utrecht (1713), Paris, Pedone, 2019, p. 191-214. 39.  ...

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... ’explique Richard White, en dehors même du cycle de représailles renardes qui se mit en place, les Français firent face à une active politique anglaise de pénétration commerciale et de séduction de leurs soutiens amérindiens – rendue possible par le traité ...

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... Cette paix interroge les historiens, partagés d’un côté entre l’avis que Louvigny pensait sincèrement que celle-ci était un meilleur moyen que la guerre pour assurer l’emprise française, et d’un autre côté que sa campagne n’était qu’une expédition de traite ...