Esclave et bourreau

Esclave et bourreau

Page 6

... de projet : Sophie Imbeault Révision : Julie Veillet Mise en pages et maquette de couverture : Pierre-Louis Cauchon Si vous désirez être tenu au courant des publications des Éditions du Septentrion vous pouvez nous écrire par courrier, par courriel à sept ...

Page 13

... Mathieu Léveillé, l’esclave du sieur Sarrau, appartient à cette armée de sans-grade, de sans-droits, considérés, par les autorités coloniales, comme des «  biens meubles  et traités comme des animaux, », sauf que les animaux, la plupart du temps, ne sont ...

Page 17

... hardiment dans les cases écartées, pillaient tout ce qui leur était propre, particulièrement des armes, des munitions et des vivres. » Face aux nègres marrons, les autorités choisissent d’abord la manière forte, comme l’explique Dessalles : « On les avait traités ...

Page 26

... , quinze livres, fouetter, cinq livres, mettre au carcan, cinq livres, couper la langue, six livres, percer la langue, cinq livres, couper les oreilles et flétrir, cinq livres, question ordinaire, sept livres et quarante sols, question ordinaire et extraordinaire ...

Page 38

... Si Mathieu avait été bourreau sur ce continent, son paradis perdu, qu’il mythifie jour et nuit, il aurait été traité, non pas comme un vulgaire esclave, mais comme un grand prince. ...

Page 47

... Il continue d’être traité comme un animal. Un animal sans aucun droit. Mathieu ferme les yeux. Il se sent perdu. Il ne sait pas d’où il vient, où il va. Il n’a pas choisi cette vie. ...

Page 52

... Pendant la guerre de Sept Ans, débutée en 1754 en Amérique, ces derniers prennent les villes de ...

Page 53

... En 1763, le traité de Paris cède l’ensemble du Canada aux Anglais. C’est la fin de la colonisation française en Amérique du Nord. ...

Page 54

... Étrange paradoxe : l’esclave est une marchandise, mais, dans certains cas, il est traité comme un être humain. ...

Page 69

... Dans la ville de Québec, il est accueilli et traité avec considération par les autorités, trop heureuses de recevoir enfin le maître des hautes œuvres qu’elles attendent depuis si longtemps. ...