Faire de l'histoire au Québec

Faire de l'histoire au Québec

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... Il leur arriva même d'expliquer l'absence de « tradition historiographique radicale au Québec » par l'absence d'his­ toriens dans le mouvement intellectuel qui avait préludé, dans les années 1950, à la révolution tranquille (183). ...

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... 1 50 Faire de l'histoire au Québec écrivains [et] professeurs » qui se définisssaient comme historiens 43 . ...

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... Refusant de croire, comme Groulx, que l'histoire du Québec était celle d'une résistance aux effets de la Conquête, Frégault et ses collègues ont soutenu que la simple survivance représentait un fort douteux héritage et que les Québécois devaient inventer ...

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... 1 52 Faire de l'histoire au Québec historiens dans un conte xte plus large ne peut donc que réduire leur impor­ tance. • En dépit de leurs limites, ils ont toujours eu bonne presse depuis trente ans, en grande partie parce qu'ils étaient les successeurs ...

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... L'une d'elles consistait à en rejeter le blâme sur les autres, notamment sur les Anglais qui avaient conquis le Québec au XVIII e siècle et dont les descen­ dants demeuraient toujours en position de force. ...

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... 154 Faire de l'histoire au Québec cophones par une population nord-américaine de langue anglaise et de reli­ gion protestante. ...

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... Hughes se demanda pourquoi les francophones, qui avaient du monde une conception dépassée, ne profitaient pas de l'urbanisation qui transformait le Québec. ...

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... 156 Faire de l'histoire au Québec économiques. ...

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... La crainte des étrangers, disait-il, est telle que le gouvernement fédéral lui-même est désormais considéré comme un organisme étranger « "responsable des malheurs et des menaces qui pèsent sur la province de Québec" (288) » . ...

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... De retour à Québec deux ans plus tard, il y entreprit son enseignement et fut à couteaux tirés avec Maheux jusqu'à ce qu'il accède lui-même à la direction du département en 1954. ...