Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

Famille et identité dans le roman québécois du XXe siècle

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... Les Québécois ne sont jamais aussi fiers, aussi agressifs. Ils vont de l’avant, pleins de confiance en eux-mêmes. Avec ses performances économique et culturelle, le Québec s’impose en tant que société distincte. Il va désormais vers le monde entier. ...

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... conclusion L’identité québécoise et son évolution au xxe siècle Nous avons effectué quatre coupes dans l’histoire du Québec au XXe siècle et analysé huit romans québécois dont les toiles de fond correspondent respectivement à chacune de ces coupes. ...

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... Certes, la démocratie n’est pas immanente à la société agricole, mais la féodalité n’a non plus rien à voir avec le Québec rural. ...

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... Les nouveaux venus vivent dans des quartiers pauvres, comme les Lacasse dans Saint-Henri, à Montréal, ou forment des « villages » dans les villes, comme les Plouffe et leurs voisins ...

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... Le conservatisme qui définit toujours le Québec comme rural et catholique ne correspond plus à la réalité industrielle et commerciale. ...

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... Révolté contre l’autorité parentale, il part à la recherche de la liberté et de l’indépendance en quittant la maison paternelle et la ville de Montréal. ...

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... On comprend pourquoi la devise du Québec est Je me souviens. ...

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... Cela fait que la natalité baisse d’année en année depuis le baby boom de l’après-guerre, si bien que la croissance de la population devient déficitaire au Québec, comme dans le reste du Canada et dans tout l’Occident. ...

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... Cette tradition se maintient, chez les femmes des Moisan, chez Laure Provençal, chez madame Laplante et sa bru Réséda, et jusque chez Rose-Anna en ville. À l’approche de la Deuxième Guerre mondiale, la famille est encore une institution très forte. ...

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... Dans les familles ouvrières de la ville, les relations interpersonnelles connaissent un changement important. ...