Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre (Les)

Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre (Les)

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... La ville et l’émigration Un certain nombre de ruraux optent pour les villes du Québec. Beaucoup plus le feraient si la chose était possible. ...

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... Clarence d’Entremont, « The Acadians in New England », dans The French in New England, Acadia and Quebec, Orono, NEAPQ Center, 1973, p. 32. Les monographies sur le sujet, trop peu nombreuses, ne permettent pas de faire une étude très fouillée. ...

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... Les agents recruteurs, qu’ils dépêchent dans les villes et les campagnes du Québec et qui font miroiter les avantages du travail dans les manufactures, invitent les gens à émigrer en famille, les assurant que les enfants en âge de travailler trouveront ...

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... 28 les franco-amér icains de la nouvelle-ang leter re Québec avec leurs économies. Partir pour les « États » est un élément d’une stratégie de survie comme l’est celui de bûcher ou de draver dans les forêts du Québec. ...

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... Rappelons qu’après 1864, c’est surtout en famille qu’émigrent les Canadiens français du Québec. ...

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... Ce processus de migration en chaîne amène la reproduction en miniature de certaines régions du Québec dans les centres industriels de la Nouvelle-Angleterre. ...

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... Trois ou quatre fois par année, les évêques du Québec, à la demande de leurs confrères américains, leur envoient des missionnaires. ...

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... De 1865 à 1900, plus de 325 000 Canadiens français du Québec gagnent définitivement la Nouvelle-Angleterre. De 37 420 qu’ils étaient en 1860, les émigrés et leurs enfants nés aux États-Unis sont 208 000 en 1880, 365 000 en 1890 et 573 000 en 1900. ...

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... partir pour les « états » 33 tableau 4 Population canadienne-française de quelques villes de la Nouvelle-Angleterre en 1860, 1880 et 1900 Villes Maine Lewiston-Auburn Biddeford-Saco Waterville Old Town New Hampshire Manchester Nashua Berlin Vermont* Burlington ...

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... Conseillés par les missionnaires du Québec, ou de leur propre initiative, les émigrés canadiens-français demandent à l’évêque de leur diocèse de leur accorder des paroisses bien à eux, dirigées par des prêtres canadiens-français. ...