Géopolitique d'une ambition inuite

Géopolitique d'une ambition inuite

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... La souveraineté du Québec vient donc encore compliquer la négociation sur l’autonomie du Nunavik. Le gouvernement du Québec n’a jamais été clair là-dessus. Comment le Nord serait-il traité ? Quels droits aurions-nous dans un tel Québec ? ...

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... Pour Québec, tout avait été dit dans l’Accord du lac Meech et le Canada avait, selon les termes de Robert Bourassa, « un devoir de réparation envers les Québécois ». ...

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... 1992, c’est-à-dire au moment où la ronde de négociations constitutionnelles aboutissait in extremis à la conclusion d’un accord longtemps espéré par l’ensemble des provinces de la fédération et des leaders des Premières Nations, les discussions entre Québec ...

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... des pouvoirs accordés à Québec par l’entente. ...

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... Les griefs constitutionnels du Québec demeurent irrésolus et referont surface à un moment donné. ...

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... Cette proposition constitutionnelle n’était pas sans inquiéter le Québec, d’une certaine façon, de même que les représentants du Nunavik qui avaient toujours favorisé la création d’un gouvernement territorial ouvert à tous (Bussières, entretiens, novembre ...

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... Il apparaît, avec toute la prudence que requiert un tel jugement, que le modèle existant le plus proche de celui qui pouvait être reconnu dans une entente constitutionnelle était celui qu’avaient inventé les gouvernements d’Ottawa et du Québec et les ...

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... Elle tient au risque inhérent de voir la partition du Québec devenir un jour une réalité géopolitique. ...

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... Le Nunavut négocié avec Ottawa mettait directement Québec face à sa responsabilité politique de voir aboutir « son » propre projet inuit. ...

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... Au Québec, la menace d’un référendum sur la souveraineté avait posé la question autant de l’avenir de la nation canadienne que de la place des nations autochtones au sein de la province. ...