... En 1971, cette ville minière, située aux confins de la colonisation territoriale québécoise, compte 3 000 habitants. ...

Géopolitique d'une ambition inuite
... Et alors que la centrale de LG-2 alimente désormais le Québec, à la Baie-James une page d’histoire pionnière nordique québécoise est déjà tournée. ...
... La Convention de la Baie-James et du Nord Québécois approuvée en 1975 par Ottawa, Québec et les représentants officiels des Indiens cris et des inuits, afin de mettre fin au contentieux territorial né du projet d’aménagement hydroélectrique, était dans ...
... Si le gouvernement du Québec croyait avoir définitivement réglé un différend historique avec ses peuples du Nord en établissant un partenariat renforçant l’appropriation du Québec sur son territoire historique, les élites autochtones comprirent très vite ...
... La première tranche d’indemnisation d’un montant de 150 millions de dollars est en réalité prise en charge par Hydro-Québec pour 75 millions de dollars, 42,25 millions sont versés par Québec, 32,75 millions par le Canada. ...
... Le Québec demeurait en tout lieu propriétaire du sous-sol, à l’exception des droits déjà acquis par des tiers. ...
... Québec avait pour la première fois réussi à prendre une longueur d’avance sur le fédéral quant à la question du statut des minorités autochtones. ...
... On avait, sur la carte du Québec, dessiné de nouveaux traits qui délimitaient des territoires vastes comme des États européens. ...
... En premier lieu, la volonté de Québec avait clairement été de se distancer des formes traditionnelles d’organisation des communautés autochtones. ...
... Le Ministère des Affaires municipales du Québec a représenté les deux administrations régionales nordiques sur une carte que nous reproduisons ici. ...