... L’absence du Nord dans les représentations des paysagistes n’est finalement que le reflet d’un sentiment collectif de filiation à une terre-Québec, dont Jacques Parizeau écrivait, dans le préambule de la déclaration officielle du référendum sur la souveraineté ...
Géopolitique d'une ambition inuite
... politique des Inuits québécois », la « seule place publique disponible pour s’interroger sur leur situation collective, les conditions objectives de la production contemporaine, l’économie régionale et la nature de l’État » selon le sociologue Jean-Jacques ...
... Le mouvement coopératif fut, selon les termes de Jean-Jacques Simard, une révolution congelée, mais il demeura un projet qui ne s’effaça pas de la pensée politique des leaders inuits québécois, quelles qu’étaient leurs origines. ...
... Comme le nota Jean-Jacques Simard (1981 : 47) : « On ne tire pas impunément des traits sur une carte. » L’Inuit Tungavingat Nunamini a représenté sur une carte, très simple mais claire et parlante, l’étendue de leur première revendication territoriale ...
... L’un des travaux fondateurs d’une délimitation de l’espace vécu inuit est l’œuvre du Québécois Jacques Rousseau, par ailleurs auteur d’une première analyse de référence du Nord québécois. Pour lui, les Inuits composent un peuple côtier. ...
... Parmi eux, le directeur adjoint de l’OPDQ, Jacques Vézeau, originaire de l’Abitibi, présenta une analyse officielle de la région. Elle offrait une lecture très utile de la représentation nordique des cadres territoriaux québécois. ...
... Jacques Vézeau poursuit son analyse régionale en considérant, toujours dans cette approche spatiale maximaliste, les marqueurs communs de cette région : la nordicité et le contexte de région-ressources. ...
... Quelle que soit la pertinence ethnohistorique de cette démonstration, le travail d’Avataq, largement abondé des recherches de grands universitaires polaires comme Bernard Saladin d’Anglure ou Louis-Jacques Dorais, a finalement délimité une « mémoire régionale ...
... Le gouvernement libéral de Robert Bourassa, élu en 1985, doit déjà composer avec une remontée du nationalisme québécois et le retour du Parti québécois souverainiste de Jacques Parizeau comme constituant la deuxième force politique du pays. ...
... Jacques Parizeau (1997 : 78), qui était alors président du Parti québécois, revient sur cette période dans ses mémoires : Jamais l’option souverainiste n’avait été aussi forte dans l’opinion publique. ...