Guerre de Sept Ans en Nouvelle-France (La)

Guerre de Sept Ans en Nouvelle-France (La)

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... Ils doivent aussi participer aux corvées pour ériger des fortifications, contribuer à la surveillance du territoire, à l’aide au pouvoir civil et à la sûreté policière des villes. ...

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... Il est évident que ce genre de milicien ne se trouve pas parmi les bourgeois des villes. Certains fils d’agriculteurs, qui chassent, pêchent et voyagent parfois comme engagés dans les « Pays d’en Haut », peuvent se qualifier. ...

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... Il va s’en dire que c’est certainement plus vrai hors des villes, car, malgré les règlements de milice, de nombreux citadins de Québec ne possèdent pas de fusil. ...

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... Dès 1756, Montcalm note que « le seul gouvernement de Québec 12 Steve Delisle, The Equipment of New France Militia, 1740-1760, Bel Air, Kebeca Liber Ata, 1999, p. 5-16 ; Francis Back et André Gousse, « Compagnies franches de la Marine and Canadian Militia ...

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... Si les chiffres de 1760 sont beaucoup plus bas que ceux de l’année précédente, c’est à cause de la chute de Québec et de tout le territoire qui l’entoure au profit des Britanniques. ...

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... Les Canadiens, après avoir vu arriver les navires anglais au printemps de 1760 alors qu’ils tentent de reprendre Québec, perdent espoir et beaucoup désertent. ...

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... Ainsi, lorsque les Français attaquaient un fort anglais ou défendaient une position ou une ville, les Amérindiens étaient à leurs côtés, mais à leur manière, en menant des campagnes parallèles et en recherchant, comme le dit un Mohawk de Kahnawake, «  ...

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... Les informations les plus importantes concernant la participation des Amérindiens à la défense de Québec sont fournies par le récit d’Ouiharalihte, dit également Petit Étienne, un futur chef huron, encore adolescent en 1759. ...

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... Dans ce 5 Journal du marquis de Montcalm durant ses campagnes en Canada de 1756 à 1759, publié sous la direction de Henri-Raymond Casgrain, Québec, L. J.  ...

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... les Amérindiens et les Canadiens se battaient de toutes leurs forces, cinq bataillons réguliers français étaient en route entre le camps de Beauport et les Buttes-à-Neveu, une colline située à une altitude de cent cinquante mètres entre les plaines et Québec ...