Histoire d’un rêve brisé?

Histoire d’un rêve brisé?

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... Pour survivre, les minorités canadiennes-françaises hors Québec doivent non seulement se doter d’un réseau institutionnel calqué sur celui du Québec, mais en assurer l’intégrité. ...

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... Dans les séminaires, les communautés, les collèges et les couvents, la vie des communautés canadiennesfrançaises hors Québec est alors scrutée sous tous ses angles. ...

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... Quelque 10 000 délégués, représentant tous les descendants de la France en Amérique, accourent vers Québec. L’atmosphère est à la fête, mais surtout à l’étude. ...

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... Même dans les villes comme Fall River, Lowell, Lewiston, Manchester, Woonsocket, où les FrancoAméricains sont nombreux et où l’action dissolvante du milieu est plus lente, le comportement de la jeunesse n’augure rien de bon pour l’avenir. ...

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... L’aide directe du Québec, et pas seulement son appui moral, est essentielle. Vous voudrez bien « nous préparer des instituteurs bilingues » et « contribuer à l’établissement et au maintien de nos écoles paroissiales, commerciales et industrielles ». ...

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... Là où ils sont en nombre suffisant, l’organisation paroissiale assure la survie de la langue et des traditions françaises ; partout ailleurs, la dispersion, l’isolement débouche sur l’anglicisation19. « Que le Québec nous réserve donc le surplus de ses ...

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... . – Pour renforcer les communautés canadiennes-françaises hors Québec et solidifier leur réseau institutionnel, le Congrès souhaite que les Canadiens français du Québec et des États-Unis, désireux de tenter fortune ailleurs, soient dirigés vers l’Ouest ...

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... Il était d’ailleurs temps pour le Québec, reconnaît Denault, « de se ressouvenir que sa nature apostolique a, dans une réelle mesure, reçu charge d’âmes, d’après le plan divin » ; et qu’il a tout à profiter de cette solidarité renforcée35. ...

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... Le 2 mars 1936, le bureau de direction décide de tenir un nouveau congrès de la langue française et de convier à Québec, « la ville sainte pour les Français d’Amérique39 », les représentants de tous les Canadiens français, des Acadiens et des Franco-Américains ...

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... Même les radicaux, les purs et durs de la survivance, constatent, sans trop s’en plaindre, que la culture franco-américaine – même en matière religieuse – emprunte de moins en moins à celle du Québec et de plus en plus à celle des États-Unis. ...