Histoire de l'hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul

Histoire de l'hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul

Page 167

... Dans ce qu’il convient d’appeler les fioretti de l’hospice, il est des traits si charmants qu’il y a plaisir à les citer : « Notre vieux monsieur Desbiens, aidé de deux de nos vieillards, est à fabriquer un violon pour notre Benjamin Michaud, qui s’ennuie ...

Page 175

... Tout cela] précisément à cette heure où l’hôpital se dirige vers la fine pointe d’un sommet de population : 1 432 hospitalisés, dont [la moitié n’ont pas dix-sept ans.] ...

Page 188

... Puis, il y a astheure… » Et si c’était vrai que dans un tel milieu, pour de tels sujets, l’analphabétisme allait en se confondant avec les traits d’un abandonnisme que la plupart traînent depuis leur enfance terne ? ...

Page 190

... Le montant global de l’argent déposé du 23 février au 27 avril 1965 s’élève à deux mille neuf cent dix-sept dollars et neuf sous (2,917.09 $) ; ce qui établit une moyenne de dépôt de plus de 70 $ par jour. ...

Page 201

... Y sont admis une trentaine d’adultes internés depuis dix-sept ans en moyenne, mais qui donnent de grands espoirs de réintégration sociale. ...

Page 212

... Même en ce qui a trait aux choses courantes, la force de frappe d’une charge émotive verbalisée est probante, comme en témoignent les résidents qui répètent les mêmes stéréotypes, à tort et à raison, sans n’y rien comprendre : « Aujourd’hui, la paye ! ...

Page 215

... santé physique et mentale, ainsi qu’à établir et encourager l’équilibre dynamique de la personne en vue de l’exercice de ses différents rôles, assurant de façon continue et personnalisée les fonctions de dépistage, prévention, consultation, diagnostic, traitement ...

Page 231

... Sur la base d’une distinction entre les « aliénés », susceptibles d’être traités, et les « arriérés », incurables, l’une de ces recommandations propose de désengorger les deux grands asiles de Beauport et de Longue-Pointe en envoyant ailleurs une partie ...

Page 236

... irrécupérables » : épileptiques à l’époque où l’on n’a pas de médicaments contre ce mal, handicapés physiques graves, handicapés mentaux ; de plus en plus souvent des jeunes, aussi, au point qu’au début des années 1960 la moitié des internés n’ont pas dix-sept ...