... Un contemporain souligne d’ailleurs que Garaud, affecté aux bureaux de l’intendant à Québec, de 1749 à 1754, était un prête-nom pour des fournitures faites à l’État (voir : « Mémoire du Canada », RAPQ, 1924-1925 : 147). ...
Joseph-Michel Cadet
... Imbert [Trésorier de la marine à Québec, 1749-1757 ; témoin lors de l’Affaire du Canada, 1762] à M. ...
... Selon lui, le fournisseur ne doit pas se contenter de fournir aux magasins du roi les vivres, il « doit être chargé lui-même de la distribution des vivres [aussi bien] dans les villes et dans les postes qu’en campagne ». ...
... Le nom du gouverneur général n’y figure pas ; l’usage veut que les marchés de fournitures signés dans les villes canadiennes ne portent pas sa signature. ...
... Ainsi, le munitionnaire fournira les « vivres et rafraîchissements nécessaires pour le service du roi », dans les villes de Québec, de Trois-Rivières et de Montréal, dans les « campagnes où il y aura des troupes en quartiers », dans les forts, tels Frontenac ...
... Dans le cas présent, il sera de 108 d. en temps de paix et de 130 d. en temps de guerre pour une ration de ville, et de 144 d. en temps de paix et de 173 d. en temps de guerre pour une ration de campagne. ...
... Ensuite, elles seront envoyées directement au munitionnaire à Québec qui les fera enregistrer dans ses bureaux. ...
... Ainsi, tout commerce de viandes à la boucherie publique et de denrées à ses deux magasins généraux de Québec lui est formellement interdit, sous peine de 10 000 l. d’amende, et « en cas de récidive, de telle punition que Monseigneur le Garde des sceaux ...
... Or, effectivement, le munitionnaire subira de grandes pertes financières durant l’exercice de son mandat et frôlera même la faillite, à l’été de 1759, lors du siège de Québec. ...
... En troisième lieu, les signataires du marché ont prévu des rations aux seuls militaires qui seraient dans une ville, un poste, un fort, ou en quartiers à la campagne. ...