Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

... À peu près dans le même temps, une espèce d’inquisition secrète siégeait à Québec. ...

... Leur crime était d’avoir assisté à une assemblée publique, ou du comité central de Québec ! ...

... Maman, qui, malgré les instances de papa, était demeurée ferme dans sa résolution de ne laisser la ville qu’après lui, se détermina à présent à partir le lendemain matin pour Verchères, et alla coucher chez mon oncle D.-B. Viger. ...

... de rentrer à la maison, lorsque mes oncles Théophile et Philippe Bruneau et Joseph Robitaille y arrivèrent en hâte, pour me prévenir que nombre de personnes avaient été emprisonnées et que je le serais pareillement, si je ne me hâtais de laisser la ville ...

... Je suivis le chemin Papineau, qui du faubourg de Québec conduit dans l’intérieur de l’île. ...

... Cette délivrance s’effectua vers 10 h, à peu près au moment où moi-même je laissais la ville. ...

... Il se rendait en ville, ne connaissant rien de ce qui s’était passé. Je l’appelai, lui parlai à l’oreille, lui dis ce qui en était et de ne point me nommer. Plusieurs habitants nous entouraient et, voyant notre air mystérieux, ils dirent : — Oh ! ...

... Il se rendit aussitôt à Québec et « l’on voit son nom figurer dans les minutes du Conseil, le 20 de novembre, recommandant et autorisant les opérations militaires alors en progrès. » Il paraît que c’est après son départ qu’arrivèrent à Saint-Charles plusieurs ...

... Ceci jeta une grande consternation dans Montréal, qui ne fut dissipée que par la nouvelle de la prise de Saint-Charles, qui arriva en ville lundi matin (27). ...

... Le succès de Wetherall à Saint-Charles, le nombre des volontaires qui augmentait chaque jour, et l’état de défense dans lequel il avait mis la ville, encouragèrent Colborne et l’engagèrent à envoyer une force considérable dans la rivière Chambly, pour ...