... Des négociations en haut lieu pour fixer les frontières du territoire n’ont jamais abouti, le contentieux devant se régler par les armes, à compter de 1755 et jusqu’à la fin de la guerre de Sept Ans. ...

L'Acadie avant astheure
... Jusqu’à la Déportation des Acadiens de 1755, la France et la Grande-Bretagne, dans les traités, la correspondance et autres textes, utilisaient la formulation « NouvelleÉcosse ou Acadie », comme désignant le même territoire. ...
... De Mons et sa compagnie se voient octroyer un monopole de dix ans sur la traite, avec l’obligation de fonder une colonie. ...
... Il revient donc à son idée première : Port-Royal, qui sera d’abord un poste de traite. La première tentative de colonisation de l’Acadie, dans la petite île Sainte-Croix, n’est qu’un mauvais souvenir. ...
... Port-Royal n’est plus alors qu’un poste d’échanges ; une vingtaine d’aventuriers français y sont restés et s’adonnent à la traite avec les Autochtones, parmi qui ils vivent. ...
... Le traité est signé à la fin de mars. Le roi Louis XIII veut reprendre solidement pied en Acadie et ne perd pas de temps : près 11. ...
... L’affaire rebondit jusqu’à la cour qui lui retire son titre et ses droits de traite. Convoqué à Paris, La Tour ne s’y rend pas, craignant d’être emprisonné. ...
... Un autre traité rendra Port-Royal et l’Acadie à la France en 1667. L’attaque fructueuse suivante survient en 1690. Son auteur est William Phips. ...
... C’est cette chaîne d’événements déclenchée par la prise de Port-Royal et le traité d’Utrecht qui confirme, en 1713, la cession du territoire par la France, qui mènera ultimement à la Déportation des Acadiens. ...
... Dans le cadre de ce traité mettant fin à la guerre de la Succession d’Espagne, la France cède également à la Grande-Bretagne le bassin de la baie d’Hudson et Terre-Neuve. ...