Ligne du métis (La)

Ligne du métis (La)

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... L’automne arrivé, nous revenions en ville et je reprenais l’école du quartier ainsi que mes passe-temps favoris, la chasse aux mots et le soccer. L’enfance a passé en coup de vent entraînant avec elle tous les souvenirs. ...

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... C’est en triant des mots enchevêtrés dans un café du bas de la ville, un soir de congé, que j’ai fait la connaissance de Juanita Antúnez. Nous nous sommes 117 Métis.set-up 117 2/19/04, 15:56 ...

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... Retiretoi, vile créature ! L’église de San Domínguez ne protège pas les mécréants. Son eau bénite m’asperge telle une abondante pluie. ...

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... Elle me disait toujours : « Tu sais, Franscolín, tout ça peut t’être utile même en ville. » C’est la seule qui ne m’appelait pas Francisco. Une vraie encyclopédie, elle savait discourir des orages, des astres et des saisons. ...

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... Les morts viennent de par toute la ville. À pied, à bicyclette, en planche à roulettes. Des automobiles, des autocars. ...

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... Je corrigerai ensuite ma ligne, je viserai le centre de la ville afin d’atteindre la mer, matrice et but ultime de toute chose, afin de me confondre à l’océan sans fin. ...

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... En ville (il faut bien s’y faire), les curieux sont légion. Aujourd’hui, par exemple, sans l’avoir sollicitée, je reçois la visite d’un collectionneur. Un fin connaisseur, il faut l’admettre. ...

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... . — Je vous reconnais… C’est vous qui construisez cette longue ligne qui va traverser la ville ? (Je hoche la tête de haut en bas.) Je pourrais vous dire un mot ? — Désolé, madame, infiniment désolé : je suis en congé de mots. ...

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... On les entend depuis la plaine jusqu’au centre de la ville. Certains sont trop osés, d’autres sont dangereux. Ils dérangent. Regardez devant vous le monument, les fleurs, les fontaines. Regardez le majestueux édifice, le drapeau qui bat au vent. ...

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... S’il ne vous est jamais arrivé de traverser en bécane la ville, de bon matin, vous ne pouvez connaître le charme d’entendre glisser l’eau du Río San Juan le long des quais ou de voir les réverbères fermer l’œil les uns après les autres ; vous avez vraiment ...