Mémoire heureuse (La)

Mémoire heureuse (La)

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... Je l’accompagnais souvent dans ces excursions « agricoles » et j’étais toujours contente de revenir à la ville avec un gros bouquet de glaïeuls ou de dahlias. ...

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... Un bel endroit, somme toute, et la plupart de nos voisins qui passent l’été en ville ont quand même un joli coup d’œil. ...

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... Nous aurons, ma sœur et moi, la permission d’aller « jouer dehors jusqu’à ce qu’il fasse noir », histoire de renouer avec nos amis de la ville, d’écouter les dernières nouvelles et de raconter les nôtres. ...

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... La journée a été riche en événements mais ce qui nous empêche surtout de dormir, ce sont les bruits innombrables de la ville : bruits de voitures et de tramways, bruits de cloches des nombreuses églises avoisinantes, dont le carillon de Saint-Henri qui ...

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... . *** Fin octobre, les arbres de notre joli parc se paraient de toutes les couleurs, ainsi que font tous les arbres au Québec. ...

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... Ces petits « bonheurs provisoires » dureront jusqu’à ce qu’un employé de la ville passe, une pelle pleine de sable sous le bras, le dispersant du revers de la main en gestes réguliers et efficaces. Les grandes personnes seront contentes... ...

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... Maman n’avait pas sa pareille pour farcir et rôtir un beau poulet, ce qui, à cette époque, à la ville, représentait la fine fleur du bien-manger. ...

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... Mais que m’importe, aujourd’hui, de traverser la ville en tramway... je vais à ma première matinée symphonique ! ...

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... partie de notre quotidien, n’ont peut-être pas le panache d’un rouet ou d’une baratte à beurre et il est rare qu’on les retrouve dans les musées, mais ils gardent à mes yeux quelque chose d’authentique et d’attendrissant, pour moi qui ai grandi à la ville ...

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... À Montréal, nous appelions ça des running shoes et j’appris plus tard qu’à Québec c’étaient des shoe claques. ...