Mémoires d'un notaire de campagne

Mémoires d'un notaire de campagne

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... MON ENFANCE À LA CAMPAGNE 15 s'agissait pas d'une véritable adop­ tion, je considère que ceux-ci m'ont traité comme un fils adoptif. ...

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... Cette année-là, mon grand-père avait perdu le meilleur de ses chevaux de trait. ...

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... Pour ne pas se faire traiter de «casseur de veillée», il ne refusait pas de jouer un morceau de temps à autre, mais on devinait facilement que l'exécution d'une pièce de musique était loin de constituer son passe-temps favori. ...

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... Elle commençait le matin à neuf heures dès l'ouverture des bureaux pour se terminer vers les dix-sept heures. ...

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... Mais, parce que j'étais l'aîné d'une famille de sept enfants, je devais comprendre que les dépenses pour faire instruire tout ce monde représentaient une charge financière très lourde pour lui. ...

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... L'obligation de me lever très tôt le matin, afin que tout soit prêt pour le petit déjeuner, à sept heures, me rappelait le temps où j'étais pensionnaire au séminaire. ...

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... Il avait déjà été au service d'un hôtel réputé de Québec et il nous démon­ trait qu'il n'avait pas de leçons à recevoir de personne, qu'il savait satisfaire les caprices des officiers les plus gastronomes. ...

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... Ils étaient en effet une vingtaine alors qu'en pratique, pour les assemblées de ce genre, les présences dépassaient rarement le minimum requis de sept. Le troisième cas, ce fut à l'occasion d'un autre inventaire. ...

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... Les longues heures de bureau exi­ gées me paraissaient donc plus pénibles, sans compter que je devais également compenser les pertes de temps occasionnées par les traitements que je devais recevoir une ou deux fois par semaine, depuis 1963. ...

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... En dépit d'une certaine peur que le sujet peut susciter, les gens aimaient entendre traiter du testament et des successions. ...