... On sut que dans ce mois il était arrivé à Québec 14 vaisseaux français pour le munitionnaire, et 4 frégates. Le 14, Pakens Missisaké et 40 guerriers vinrent former un parti. Le 17, un Sauteur du Saguinan annonça que le commandant M. ...

Mémoires sur la dernière guerre de l'Amérique septentrionale
... On fut averti de France qu’une flotte anglaise était partie dans les premiers jours de Février, pour assiéger Québec avec 10 milles James Wolfe hommes de débarquement aux ordres du général Wolf. ...
... Le bâtiment avait apporté des dépêches de Mont-Réal et de Québec. On y était en peine de nous ; mais on y ignorait que nous étions assiégés. Elles donnaient des nouvelles des opérations des Anglais à Québec. M. ...
... Revenons aux opérations de Québec. ...
... Dans cet intervalle, cette ville luttait, pour ainsi dire, avec son artillerie, qui était fort nombreuse, contre celle des Anglais qui 27. ...
... Ils essayèrent d’abord de faire passer quelques frégates entre leur camp et la ville. Elles remontèrent le fleuve, secondées de la marée et du vent, malgré le feu de la place. ...
... M. de Vaudreuil voulait que l’on restât à Québec, et que l’on fît revenir tous les détachements. Cet avis était sans doute le plus sage ; mais M. de Montcalm jugea plus expédient, d’aller attaquer l’ennemi qui faisait son débarquement. ...
... Les Anglais nous suivirent vivement jusques auprès de Québec. ...
... Le lointain n’offre qu’un monceau de combattans, de morts et de mourants, où l’on distingue le jeune Wolf, qu’en vain on rappelle à la vie, et plus loin, la malheureuse ville de Québec, disparaissant dans les flammes que lui vomit la flotte ennemie. ...
... Québec étant manquée, il n’est pas croyable que l’Angleterre eût fait de nouvelles tentatives, dont ils ne pouvaient espérer une heureuse réussite. La prise de cette ville les engagea malgré eux aux efforts qu’ils firent en 1760. ...