... En fait, Biencourt n’avait pas d’argent pour payer les marchandises de traite et le ravitaillement nécessaire à la colonie de Port-Royal. ...

Œuvres complètes de Champlain, tome 2 (Les)
... abusés : ils devaient contribuer à l’entretien de la colonie de Port-Royal pendant un an et à l’achat de marchandises à échanger avec les Amérindiens contre des pelleteries, mais ils ne pouvaient espérer toucher que la moitié des profits de la seule traite ...
... Charles de Biencourt était parti traiter avec les indigènes. Quant à Louis Hébert, il était déjà rentré en France. 77. Il s’appelait La France (Campeau, 1967 : 438). 78. ...
... J’en portai parole deux ou trois fois au Révérend Père Coton, qui ménageait cette affaire, lequel eût bien désiré que le traité se fût fait avec de moindres conditions, ou par d’autres moyens, qui ne pouvaient être à l’avantage dudit sieur de Mons, ce ...
... au sieur de Mons, qui en convint à quelque temps de là avec ses associés103, lequel cependant la mit entre les mains de quelques marchands de La Rochelle, à certaines conditions, pour leur servir de retraite, afin d’y retirer leurs marchandises et de traiter ...
... En ce lieu, il y avait nombre de Sauvages qui y étaient venus pour la traite des pelleteries, plusieurs desquels vinrent à notre vaisseau avec leurs canots, qui sont de 8 ou 9 pas de long et environ un pas ou un pas et demi de large par le milieu et vont ...
... plus froide que leur pays, et les deux autres d’autres côtes par-dedans les terres, où il y a des peuples sauvages errants qui ne vivent aussi que de la chasse, et c’est le lieu où nos Sauvages vont porter les marchandises que nous leur donnons pour traiter ...
... je désirais bien m’en retourner à notre habitation pour leur donner plus de contentement, et qu’ils pouvaient juger que je n’avais pas d’autre intention que d’aller faire la guerre, ne portant avec moi156 que des armes, et non des marchandises pour traiter ...
... il s’émut entre eux quelque différend sur le sujet de la guerre, ce qui fut occasion qu’il n’y en eut qu’une partie qui se résolut de venir avec moi, et les autres s’en retournèrent dans leur pays avec leurs femmes et les marchandises qu’ils avaient traitées ...
... Ce pauvre misérable jetait des cris étranges et il me faisait pitié de le voir traiter de cette façon. Toutefois, il était si constant qu’on eût dit qu’il ne sentait parfois aucune douleur. ...