... Callière savait très bien que le traité qu’il avait conclu était ambigu. Immédiatement après sa ratification, il tâcha d’ailleurs de s’assurer qu’il serait interprété favorablement à Versailles. ...

Onontio le médiateur
... La Grande Paix de Montréal et la clause de médiation autres. » Ainsi présenté, le traité de paix ne pouvait apparaître, aux yeux du ministre et du roi, que comme l’aboutissement d’une politique poursuivie depuis près d’un siècle en Amérique, donc ...
... On peut en douter et il est fort possible que des diplomates iroquois et français aient autant, sinon davantage contribué au « mystère » qui a entouré la ratification du traité de . ...
... Dans les années suivant la ratification du traité, les Iroquois exigèrent à maintes reprises l’application de cette clause. ...
... Déjà, au moment de la ratification du traité, la tension était palpable entre les nations. ...
... un raid qu’ils n’avaient aucunement provoqué, les Tsonnontouans dépêchèrent rapidement Joncaire et quelques ambassadeurs auprès du gouverneur, pour lui demander sa protection. « Nous baissons la teste », affirmaient-ils pour témoigner leur respect du traité ...
... Par l’intermédiaire de Vincennes, Vaudreuil blâma sévèrement les Miamis de ne pas avoir respecté le traité de : […] est tu yvre, a tu perdu l’esprit ? ...
... En fait, ce que réclamaient les Iroquois, c’était l’application du traité de selon leur interprétation. ...
... attrapé d’autres, [car] nous ne craignons pas l’Outtauois. » La soumission des Iroquois à l’égard de la médiation française avait donc un but bien précis : contraindre Vaudreuil à respecter jusqu’au bout les engagements pris par son prédécesseur dans le traité ...
... En ce sens, Vaudreuil contrevenait ouvertement au traité puisqu’il avait jusqu’ici refusé de prendre le « party » des Iroquois, bien qu’ils aient déjà été frappés « plusieurs fois ». ...