Partir pour la famille

Partir pour la famille

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... C’est du moins ce que laisse entendre le démographe Jacques Henripin : […] l’ablation des organes génitaux de la femme a été pratiquée dès les années 1930, au Québec, sous le nom populaire de « la grande opération », pour des motifs qui n’étaient pas ...

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... D’après l’historienne Marie Lavigne, ce traitement existait dès 1907 au Québec (Lavigne, 1983 : 336). ...

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... Se délivrer d’une grossesse non désirée D’après les informations dont nous disposons, l’interruption volontaire de grossesse faisait aussi partie des stratégies mises en œuvre pour limiter les naissances dans la première moitié du xxe siècle au Québec ...

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... D’après les rapports annuels du Service de santé de Montréal, l’avortement constituait l’une des principales causes de décès maternel dans cette ville. ...

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... Il n’y avait d’ailleurs pas que dans les grandes villes où l’on pouvait avoir recours aux services d’une personne qui, moyennant rémunération, pouvait provoquer un avortement. ...

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... Ils allaient plutôt à la ville voisine, où on risquait moins de leur poser des questions et surtout de les reconnaître. ...

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... 72 partir pour la famille Certaines des plantes utilisées au Québec pour provoquer un avortement étaient reconnues depuis des siècles pour leurs propriétés abortives. ...

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... Certaines de ces pratiques ont aussi été recueillies par Diane Simoneau dans diverses régions du Québec (Simoneau, 1980 : 86). ...

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... devaient provoquer le déplacement du placenta) et l’insertion d’instruments (comme des tiges de bois d’orme) pour dilater le col de l’utérus, perforer la poche des eaux et entraîner l’expulsion du fœtus faisaient aussi partie des pratiques utilisées au Québec ...

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... * * * Même si la plupart des couples mariés au Québec désiraient avoir des enfants, ils étaient de plus en plus nombreux à remettre en question l’idéologie nataliste. ...