Partir pour la famille

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... SS1, P80635 Révision  : Catherine Côté Ostiguy Mise en pages et maquette de la couverture  : Pierre-Louis Cauchon Si vous désirez être tenu au courant des publications des ÉDITIONS DU SEPTENTRION vous pouvez nous écrire par courrier, par courriel à sept ...

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... Une informatrice leur a même avoué que c’est à la suite d’une de ces retraites que son septième enfant a été conçu, ce qui lui a permis de ...

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... ont pratiqué au Québec au cours des années 1940 et 1950 ont confirmé ces propos, affirmant qu’ils n’osaient pas recommander de méthodes contraceptives parce qu’ils considéraient qu’ils n’avaient pas à intervenir dans un domaine qui ne relevait pas du traitement ...

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... cette pratique pour espacer les naissances, comme le démontrent les recherches de Christine Payeur concernant la mortalité maternelle et la perspective médicale au Québec au cours de la période 1890-1950, et celles de Wendy Mitchinson portant sur les traitements ...

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... Dans son autobiographie, Bernadette Fortin-Mayrand, née en 1907, raconte que c’est son médecin qui a décidé de l’opérer après qu’elle ait donné naissance à trois enfants et fait cinq fausses couches : Ces naissances se présentant après sept mois de conception ...

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... Il s’agit ici vraisemblablement d’un traitement par radiation qu’on utilisait surtout pour les tuberculeux et les handicapés mentaux. D’après l’historienne Marie Lavigne, ce traitement existait dès 1907 au Québec (Lavigne, 1983 : 336). ...

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... Dès cette époque, les femmes avaient à leur disposition divers traités leur indiquant les règles à respecter pour ne pas nuire au développement de l’embryon, comme ne pas se serrer trop fortement le ventre, ne pas porter des poids très lourds, ne pas ...

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... Jusqu’à la découverte de la fusion du sperme et de l’ovule, en 1854, la plupart des traités médicaux soutenaient en effet que l’homme émettait une semence active lors de l’acte sexuel, la femme n’étant que le réceptacle passif qui permettait à cette semence ...

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... (Gélis, 1984 : 76-77) Les femmes stériles pouvaient aussi avoir recours au « remède de la soucoupe », un traitement destiné à replacer la matrice et à traiter les ovaires que l’ethnologue Carmen Roy a recueilli en Gaspésie au début des années 1950 et ...

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... Au début du xxe siècle, en Bretagne, on croyait même qu’une femme qui mangeait sept œufs dans la même journée pouvait concevoir sans le secours d’un homme (Chevalier et Gheerbrant, 2000 : 689-693 ; Gennep, 1946 : 580-581). ...