Patriotes et Loyaux

Patriotes et Loyaux

Page 18

... les leaders canadiens entrevoient alors l’extraordinaire profit à tirer de cette prérogative et cherchent à étendre le contrôle effectif de l’Assemblée sur l’ensemble des dépenses faites dans la colonie, en particulier celles qui sont consacrées au traitement ...

Page 25

... C’est dans un tel contexte que lord Gosford convoque le Parlement pour le 22 août et tente de marquer un grand coup en renouvelant les effectifs du Conseil législatif où il nomme spontanément dix nouveaux conseillers, dont sept Canadiens français. ...

Page 33

... introduct ion relève des obligations que les traités nous imposaient ». À Saint-François (Yamaska), Célestin Caron appelle à ne compter « que sur nous-même, sur notre propre énergie et sur la sympathie de nos voisins du continent d’Amérique ». ...

Page 44

... En fait, si on exclut un petit groupe de Canadiens français en rupture de ban avec le Parti patriote, le trait qui recoupe le mieux l’adhésion à ce mouvement demeure l’appartenance à la langue anglaise et à la religion protestante. ...

Page 52

... Quant aux leaders patriotes, ils ont en moyenne participé à sept activités, 21 % se retrouvent à des activités partisanes hors de leur comté et 37 % ont été impliqués dans des actes illégaux à compter de novembre 1837. ...

Page 59

... L’Acte constitutionnel est donc explicite à propos des dispositions relatives à l’aide promise à l’Église d’Angleterre à qui on octroie un septième des terres dans les nouveaux cantons soit, officiellement, 3 000 000 d’acres dans le Haut-Canada et 900 ...

Page 70

... Un trait unit cependant les leaders de l’Association constitutionnelle de Québec, comme d’ailleurs toutes celles qui sont créées au tournant de 1835 : ses membres sont essentiellement des anglophones originaires des îles britanniques. ...

Page 86

... En fait, c’est seulement le 19 septembre, après sept mois d’intense lobbying auprès du Colonial office et de membres de la commission Durham, que Stuart regagne Québec. ...

Page 98

... Le 28 juin 1838, avec sept autres chefs, il est condamné à l’exil aux Bermudes en échange de l’amnistie pour les autres prisonniers. ...

Page 108

... Ses liens d’affaires correspondent trait pour trait à ses affiliations politiques. En novembre 1835, il fonde avec Molson et McGill l’Association constitutionnelle de Montréal dont il devient immédiatement secrétaire (MS 3-01-1837 ; MGZ 12-01-1837). ...