Patriotes vus par Lionel Groulx (Les)

Patriotes vus par Lionel Groulx (Les)

Page 94

... Par les chemins des terres, un cavalier s’enfuit à bride abattue pour ne s’arrêter qu’à une concession de Saint-Denis : c’est le commandant en chef du camp de Saint-Charles, le pauvre Storrow Brown parti à l’heure même de la bataille pour aller chercher ...

Page 95

... Après le désastre de Saint-Charles, un soulèvement général n’était plus possible ; l’enthousiasme un moment suscité par la petite victoire de Saint-Denis s’effondrait comme une flamme de bougie balayée par le vent. ...

Page 96

... Comme les insurgés de Saint-Eustache maintiendront leur camp non pas deux ou trois jours, ainsi qu’à Saint-Denis et à SaintCharles, mais deux à trois semaines, et que parfois il s’y trouve 1 000 à 2 000 hommes, force sera bien de ravitailler tout ce monde ...

Page 98

... Denis, ils manquent d’armes et de munitions. Dans les poches des morts, l’on devait trouver des marbres qu’ils utilisaient en guise de balles (Christie, A History of the Late Province of Lower Canada…, vol.  ...

Page 99

... L’exil leur est dur et les barbaries inutiles de Saint-Denis, de Saint-Charles et de Saint-Benoît, les violences sauvages de la presse anglaise les ont exaspérés. ...

Page 105

... DEUXIÈME COURS • La prise d’armes 105 VIII Dans le Bas-Canada, ces batailles de Saint-Denis, de Saint-Charles et de Saint-Eustache, ainsi que celles de 1838, ont un caractère bien net : les troupes des insurgés ne sont point de celles qui cherchent ...

Page 106

... 106 LES PATRIOTES VUS PAR LIONEL GROUL X matin de la bataille de Saint-Denis, deux ou trois heures seulement avant l’arrivée de Gore, c’est Wolfred Nelson lui-même qui enfourche et court en éclaireur au-devant de l’ennemi. ...

Page 107

... Denis, l’autre Louis, imprimeur du Vindicator, exilé aux É.U. – la noble femme riposte avec vivacité : « Mr., je blâme le gouvernement qui a forcé des citoyens vertueux à la nécessité de se défendre. ...

Page 113

... , écrit le curé, malgré que les troupes n’aient rencontré aucune résistance, Saint-Denis a été traitée comme une ville prise d’assaut… » L’incendie et le pillage seront les deux grands moyens de la répression militaire. ...

Page 115

... », écrit le curé de Saint-Denis… « Toutes les maisons… ont été livrées au pillage, et plusieurs sont inlogeables. » Le presbytère de SaintCharles est mis à sac ; la garde-robe du curé est si bien vidée qu’il ne lui reste pas un vêtement de rechange. ...