Pawatik

Pawatik

Page 104

... Animal central de la traite des fourrures, son déclin marquait un tournant pour cette activité économique. Ce système de gestion devait donc limiter les prises, mais aussi favoriser sa réinsertion dans certains milieux. ...

Page 109

... Ce changement de mode de vie permettait à certains d’avoir un revenu plus stable que lorsqu’ils se consacraient à la traite des fourrures où la rétribution était relative aux prises. Les prix des fourrures étaient également variables. ...

Page 110

... À l’époque, la compagnie comptait sept véhicules en plus de motoneiges et de bateaux, ce qui leur permettait d’aller porter ou chercher des personnes sur le territoire même s’il n’y avait pas de route. ...

Page 133

... De plus, avec la traite des fourrures, les Anicinabek ont eu accès à certaines denrées alimentaires exogènes. ...

Page 143

... Les artisanes achètent souvent leurs peaux déjà traitées. Dans ces cas, les peaux ne proviennent pas nécessairement de gibier. Assouplissement d’une peau, Lac Simon. Archives Deschâtelets, date inconnue, possiblement années 1940-1950. ...

Page 149

... Artisanat et vêtements Le traitement des peaux des animaux et la confection de vêtements étaient surtout des tâches faites par les femmes. Les peaux et les fourrures des animaux nous servaient de matériaux pour confectionner nos divers vêtements. ...

Page 156

... Avec le temps, plusieurs ont été modifiés, notamment en ce qui a trait à la prononciation ou à l’orthographe. Par exemple, la famille que l’on nomme aujourd’hui Brazeau se nommait plutôt Panazo ou Panaso. Poucachiche s’écrivait Bukshish. ...

Page 158

... Les familles Brazeau, Cheezo et Polson étaient plutôt vers Rapide-Sept, le lac à la Truite et le Témiscamingue. Les Cheezo qui sont à Lac Simon ont des apparentés cris. ...

Page 159

... Cette famille s’est éventuellement vu attribuer un lot de trappe dans les environs de Rapide-Sept. La famille Gunn, elle, vivait dans les environs de GrandLac-Victoria avant de venir s’installer vers Lac Simon. ...

Page 160

... En 1922, le père oblat Étienne Blanchin a écrit au département des Affaires indiennes pour dénoncer le traitement des Autochtones de la région, qu’il considérait sans défense devant l’exploitation de leur territoire (braconnage, coupe d’arbres, etc.), ...