... C’est ce que faisaient les pelletiers Jacques Caillou et François Marcel au milieu du xvie siècle en faisant transformer leurs fourrures par trois corroyeurs de la ville nommés Georges Leconte, Roger Levasseur et Jacques Huart24. ...

Pelleteries, manchons et chapeaux de castor
... L’étude du métier de pelletier nous fait voir un commerce complexe régi par d’innombrables lois visant au monopole du métier dans la ville. ...
... Au début de sa formation, l’apprenti se contentait de faire des courses dans la ville pour porter le courrier ou livrer des marchandises. ...
... S’il passait le concours, le maître allait ensuite avec les jurés chez le prévôt de Paris pour faire homologuer officiellement son nouveau titre par la ville. ...
... Il leur demanda alors de se structurer en communauté, d’établir des règles fixes et de tenir un livre des fourrures qui entraient dans la ville. ...
... Les jurés représentaient également la corporation auprès de l’État et de l’administration municipale lors des réunions officielles, des banquets ou des défilés organisés dans la ville. ...
... Ils géraient les finances, percevaient les taxes, tenaient un état des arrivages de fourrures dans la ville et administraient la caisse de la société de secours mutuel. ...
... Les membres des autres corporations devaient souvent faire appel à leurs services pour faire du commerce à l’extérieur de la ville. Les pelletiers résidaient en quatre coins précis de la ville de Paris. ...
... Pour les pelletiers, il était très utile d’habiter près du bureau de la communauté (place aux Chats), car c’est à cet endroit que s’effectuaient l’inspection et le partage des fourrures qui entraient dans la ville. ...
... Sa clientèle se retrouvait parmi la population de la ville en général. En fait, il y avait deux profils différents pour ce genre de petit commerçant. ...