Piège des langues officielles (Le)

Piège des langues officielles (Le)

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... Si le gouvernement québécois est incapable de défendre le droit de gestion et de contrôle pour les minorités francophones, c’est, selon le président de l’organisme, parce que Québec « ne se soucie guère de [leur]s préoccupations ». ...

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... De plus, la Charte canadienne et le droit à l’instruction dans la langue de la minorité qui y est prévu, rappelonsle, sont entrés en vigueur malgré l’opposition de l’Assemblée nationale du Québec. ...

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... De tous les autres points de vue, cependant, l’intervention du Québec apparaît incongrue. ...

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... Si la francophonie hors Québec rejette ce dernier projet peu ambitieux, elle doit alors marcher au côté du Québec. ...

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... Dans l’arrêt Forest, la Cour écrit : « La situation du Manitoba ne présente aucune caractéristique qui commande une conclusion différente [de celle qui a été retenue dans Blaikie, pour le Québec]. » Ainsi, Québec perd sa cause, le bilinguisme législatif ...

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... La Ville de Montréal, la partie défenderesse dans cette affaire, peut donc validement émettre des documents de nature judiciaire rédigés uniquement en français. ...

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... Alors, si « le Québec forme au sein du Canada une société distincte », c’est peut-être qu’il n’a plus à craindre qu’une interprétation de la Charte canadienne favorable à l’autonomie institutionnelle des francophones hors Québec puisse du même coup réduire ...

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... La position du Québec dans la fédération canadienne pouvait donc se voir renforcée. ...

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... L’asymétrie, où le Québec et les francophones minoritaires trouveraient une interprétation des droits linguistiques à la hauteur de leurs ambitions grâce au travail des tribunaux, où chaque membre de la francophonie n’aurait plus à craindre des victoires ...

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... Seul obstacle : l’aveuglement idéologique du procureur général du Québec. ...