Piège des langues officielles (Le)

Piège des langues officielles (Le)

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... Ce compromis historique, peut-être déplaît-il ainsi à Alliance Québec, qui souhaite voir progresser les droits de l’anglais au Québec. ...

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... Selon Bertha Wilson, le choix de l’accusé d’utiliser l’anglais dans la procédure judiciaire exige de la Ville de Montréal qu’elle utilise conséquemment elle-même également l’anglais. ...

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... Avec l’égalité Québec-Manitoba, c’est l’infaillible stratégie – voulant que la meilleure interprétation se trouve dans des droits linguistiques se balançant entre la protection de l’anglais au Québec et la protection du français dans le reste du Canada ...

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... 232 le piège des langues officielles Donc, grâce à l’affaire MacDonald, que saisit la Cour suprême, l’égalité Québec-Manitoba peut être renouvelée. ...

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... En 1867, l’intention était de construire des droits applicables réciproquement au Québec et au fédéral, pour donner à l’anglais à Québec ce qui est donné au français à Ottawa. ...

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... Bref, lorsque le Québec est directement visé par la politique linguistique canadienne, les droits linguistiques qui doivent trouver application sur son territoire en faveur de l’anglais trouvent simultanément application quelque part ailleurs au Canada ...

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... La Charte canadienne pourrait-elle être flexible au point de permettre une certaine reconnaissance du caractère particulier du Québec ? ...

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... L’accord du lac Meech répond aux cinq conditions posées par le premier ministre Robert Bourrassa pour permettre au Québec d’apposer sa signature au bas de la Constitution du pays. ...

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... Le juge La Forest laisse même entendre que les hésitations à étendre le bilinguisme dans l’Ouest canadien après la Confédération pourrait être imputable au Québec. ...

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... Avec l’histoire législative, La Forest détache le cas saskatchewanais des obligations constitutionnelles qui visent le Québec, le fédéral et le Manitoba : Le Parlement [fédéral] savait très bien comment enchâsser une disposition s’il voulait le faire, ...